• Hist d'avant couverture
     
    Extraits "... Comme je regrette de ne pas avoir cherché plus tôt à savoir qui vous étiez réellement et quel était le riche message que vous portiez en vous ! Comme je regrette de ne pas avoir compris plus tôt que cette tendre enfance et l’adolescence qui l’avait suivie m’avaient tout compte fait donné la plus belle des armes ! En me dotant à vos côtés d’une force morale à toute épreuve ! Si je ne vous avais pas tous côtoyés, vous tous dont je viens de parler et que j’ai retrouvés dernièrement tapis au fond de ma mémoire, vous qui étiez habités par une envie d’espoir viscérale au-delà de toute commune mesure, aurais-je trouvé la force de m’opposer comme je l’ai fait à tout ce qu'il m’a depuis été donné de voir et de supporter dans l’existence ? Probablement pas. Au point qu’une question émerge tout naturellement : les difficultés subies, même inconsciemment, contribueraient-elles à forger des carapaces ? A faire émerger en nous parfois à notre corps défendant une sorte de force morale ? Cette fameuse résilience dont on parle tant ? Assurément, et j’en ai aujourd’hui la preuve "...
    S'il fallait résumer en quelques mots le thème de ces HISTOIRES D'AVANT, l'ouvrage publié par Louis PETRIAC chez DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions, ceux-ci pourraient ressembler au célèbre adage africain auquel on pense souvent dès lors qu'il s'agit de trouver un fondement à une action, voire à un style ou une orientation de vie. Comme si nos actes trouvaient toujours leur pleine justification dans le passé et une enfance. L'auteur aura mis une cinquantaine d'années à comprendre ce que lui avait apporté la sienne et ce qu'il se plaît encore à qualifier d'enfance manquée ? Et de ce qu'il avait découvert au contact de gens de peu habitués à faire front contre les vicissitudes avec leurs seules tripes. Sans jamais se plaindre du modeste écot qui leur revenait. 
    L'existence serait-elle ainsi faite qui se plaît toujours à rappeler quelle force procure une racine, même lorsqu'elle se nourrit d'insuffisances ?
    Cet ouvrage a fait depuis l'objet d'une réédition enrichie de plusieurs dizaines de pages nouvelles sous le titre : C'ETAIT LE ROI DU CAFE.
     
    HISTOIRES D'AVANT ISBN n° 978-2-918296-11-9 - Louis PETRIAC, 17.80 €      

     

     
     
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  • Image 01 

    1ère couv A. DavidAmateurs de faits chevaleresques et d'épopées moyenâgeuses, vous allez être servis puisque DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions va publier fin novembre prochain : Guillaume, Thibaut et Jaquet, chevaliers courage périgourdins. Une fresque proposée par Alain DAVID un ancien enseignant, professeur d'Histoire et de Géographie aujourd'hui à la retraite, qui avait à coeur d'évoquer pour les enfants et les adolescents un univers d'un autre temps. Celui du Moyen âge et de ses joutes chevaleresques lors de tournois qu'il s'est plu à mettre en scène. Sur fond de rivalité amoureuse et de trahison de chevalier félon, il a décrit, souvent avec un luxe de détails, et force imagination ce qu'était la vie provinciale au XIIIème siècle. Avec, en point d'orgue, ce qui tenait au coeur de tous ces bretteurs de tournoi plus orgueilleux les uns que les autres : l'estime de soi ! 

    Guillaume de Bois Mirail, un jeune seigneur du Périgord tombé sous le charme de la belle Anne, la fille du duc d'Abzac, a tout pour s'élever dans la hiérarchie nobiliaire. Eduqué par Bertran, un maître d'armes atypique plus vrai que nature, on est très vite pris dans l'aventure et quelle aventure ! Celle vécue par les Bois Mirail, une lignée du Périgord au moment même où le roi Saint Louis vient de décider d'aller délivrer la Terre Sainte de l'emprise des Infidèles ! Celle aussi de joutes où se rencontrent preux chevaliers et hommes d'armes parfois peu versés dans la délicatesse ! Autour de la rencontre de ces deux enfants malicieux issus de milieux différents, dont la complicité émouvante fait de cette longue histoire une invitation à la découverte d'un Moyen âge romantique à souhait ! Puisque Jaquet et Thibaut, deux enfants que tout opposait, du moins par leurs seules origines, vont vivre finalement une destinée magnifique et devenir, le temps de cette magnifique rétrospective moyenâgeuse, les meilleurs amis du monde !   

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  • Hist d'avant couverture

    Un témoignage : Histoires d'Avant est sorti qui est l'oeuvre du Périgourdin Louis PETRIAC*. Il est préfacé par le Président de l'association Mémoire Vivante de La Plaine. Ancien maire adjoint de la Ville de Colombes (92), Jacques GROSSARD a aussi été  directeur du Syndicat intercommunal de Plaine Renaissance en Seine Saint-Denis et il est depuis 2000 le directeur général de la communauté d'agglomération de Plaine Commune...

    On le sait, il est des blessures d'enfance qui ont du mal à se refermer. Evoquant dans cet ouvrage son "enfance manquée", l'auteur aborde avec Histoires d'Avant le thème de la résilience si cher à l'éthologue Boris CYRULNIK. Cela, sur fond d'hommage à des êtres qu'il avait longtemps eu du mal à cerner. Une démarche de libération et de restauration de liens essentiels qui lui sont apparus nécessaires après avoir redécouvert récemment l'importance d'un lien familial...

    La suite et le dossier de presse conçu en vue de la sortie de l'ouvrage sont à découvrir à l'aide du LIEN SUIVANT. 

     

    * également auteur de plusieurs autres ouvrages dont une biographie consacrée aux Compagnons de la Chanson. 

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  • Ecole du Toulon juin 2012

    On vient de le voir, les statistiques sont alarmantes et notamment celles attachées à la proportion de jeunes en mesure de savoir ce que recoupe la rafle de juillet 1942 ! Les médias viennent de le souligner, une majorité nette des moins de trente-cinq ans ne sait pas ce qu'est la rafle du Vel d'Hiv', qui conduisit voici 70 ans à la déportation de plus de 13 000 Juifs arrêtés à Paris par la seule police française. Nous n'évoquerons pas ici les autres faits, nombreux au regard de l'histoire de notre pays, qui restent des domaines méconnus pour un grand nombre de nos jeunes ! Notamment ceux qui, en Dordogne, ont vu entre 1943 et l'été 1944 nombre de maquisards s'opposer aux nazis. Robert SUDEY (photo ci-dessus) fait partie de ceux qui, au péril de leur vie, ont lutté pour que nos idéaux soient préservés et que l'ennemi soit bouté hors de notre territoire. Il a du reste failli y perdre la vie devant Angoulême qu'il était parti libérer avec quelques autres volontaires en août 1944.

    Récemment invité par les enseignants de l'Ecole du Toulon à Périgueux, comme il l'est du reste assez régulièrement, il est revenu devant les élèves sur son engagement de résistant. Il leur a aussi expliqué pourquoi il avait récemment pris la décision de publier son témoignage et d'en faire un livre*. Les enfants, vivement intéressés par son passé de maquisard, montrent quelles sont l'importance et la nécessité de reconduire de telles expériences en milieu scolaire. Pour que les plus jeunes sachent et retiennent ensuite ce qui reste important au regard de l'histoire de notre pays. Nous avions nous-mêmes conçu une page longtemps diffusée sous la forme d'un knol, page qui revient sur les mérites de l'ancien maquisard trélissacois Robert SUDEY. Nous venons de rapatrier cette page que l'on trouvera désormais dans notre galerie des aînés émérites, à la droite (en bas) de notre espace d'accueil. Elle sera accessible en permanence à l'aide du LIEN SUIVANT.

    * Ma guerre à moi, résistant et maquisard en Dordogne, ISBN n° 2-9524117-7-8

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  • Dédicace 26.06 Sarlat

    Une bien belle dédicace que celle proposée autour de la sortie de l'ouvrage consacré à Claude SARLAT : L'envers du décor... de Claude Sarlat de Marie-Françoise MESPOULEDE... C'était mardi 26 juin dernier et nombreux étaient ceux qui n'avaient pas voulu manquer ces retrouvailles entre anciens acteurs, techniciens et producteurs du cinéaste ! Une très belle soirée sur laquelle revient un court article publié par Sud-Ouest ce même jour (voir ci-dessous).

     

    Art Sud-Ouest 02.07 sortiel

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  • Claude Sarlat

    C'est après-demain soir, mardi 26 juin à 18 heures, dans nos locaux près du Palais de Justice à Périgueux, que sera rendu un hommage tout particulier au cinéaste Claude SARLAT. Quasiment cinq ans après qu'il nous a quittés. Cet hommage aura sans doute lieu en présence d'un grand nombre de ceux qui avaient tourné sous sa direction entre 1979 et 2000 et de quelques amis et témoins parmi lesquels Daniel GRANGER et Dominique KLINGLER de NEWSCOPE Audiovisuel qui ont préfacé avec l'ancien chroniqueur Alain BERNARD l'ouvrage hommage qui sera présenté au cours de cette dédicace.

    Marie-Françoise MESPOULEDE qui avait été scripte au sein des Films Claude SARLAT vient en effet de participer avec l'aide de nombreux témoins à la conception d'un ouvrage hommage*. Un document dans lequel elle revient sur la magie qui symbolisait son compagnon et sur un homme considéré à juste titre comme l'un des derniers défenseurs de la mémoire locale. Très attaché à son Périgord natal et à la vallée de la Dronne, le cinéaste avait lui-même longtemps caressé l'espoir de concevoir ses mémoires de passionné du septième art. Hélas, la maladie et de nombreux pépins de santé ne lui en auront pas laissé le temps, après qu'il se soit encore entretenu de ce projet avec le journaliste Pascal GADEAUD de RADIO LIBERTE à Ribérac. C'était quelques mois avant sa disparition. Il aurait été dommage que cette magie n'opère pas une fois de plus, lui qui savait faire superbement passer ses idées en totale complicité avec ceux qu'il dirigeait. Ce recueil souvenir de 150 pages abondamment illustré rappellera à beaucoup quelques-uns des moments dont ils ont à coup sûr gardé un excellent souvenir. Rédigé sous une forme anecdotique, il convenait de se souvenir avec un brin d'humour de ce qu'avait été l'envers du décor de Claude SARLAT ! Nous saurons très vite avec l'auteure si nous y sommes parvenus !  

    * L'envers du décor... de Claude Sarlat, ISBN n° 978-2-918296-13-3 

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  • Alain Bernard Photo S-OCe qui est rassurant avec les fidèles et les amis, c'est qu'ils ne vous oublient jamais tout à fait. Même longtemps après qu'aient disparu ceux auxquels ils s'étaient attachés ! Et lorsque Marie-Françoise MESPOULEDE, "en vestale claude-sarlatienne", est allée proposer son travail à Alain BERNARD, elle a, de suite, été rassurée, la mémoire d'Alain débordait de souvenirs !  

    Comme s'il était possible, pour reprendre le corps des souvenirs que l'ancien chroniqueur de SUD-OUEST conserve de ce "cinéaste des humbles qui faisait rêver d'Hollywood au milieu des picadis périgordins... de faire abstraction d'une facette très prosaïque du talent de ce garçon aux talents variés : celle par exemple du chef-projectionniste qu'il incarna dans les salles du 7e art du Périgueux d'il y a près d'un demi-siècle, adeptes du 35 mm". Que de souvenirs, que de souvenirs au travers des propos de l'un des chroniqueurs préférés de Périgueux !... Claude SARLAT fourbissait ses toutes dernières armes de cadreur à FRANCE 3 Limousin Poitou Charentes et Alain BERNARD, à la recherche de quelque recette susceptible de retenir l'attention, confortait déjà une présence. Celle dont beaucoup avaient sans aucun doute besoin en Périgord où, sur les marchés, règne une légendaire bonne humeur et où les potins de la commère ne demandent qu'à être mêlés aux salades des étals. 

    Pour Alain BERNARD, Claude SARLAT était également intarissable sur les surprises de la cabine de projection. Un soir de Noël, écrit-il dans cette préface, une petite souris pointa son museau et alla choir dans la salle !... Entre autres clins d'oeil dont il est coutumier quand sa mémoire s'allume, Alain BERNARD est resté, avec cette préface, l'homme que l'on connaît et que la moindre surprise amuse. Et comme nous ne demandons qu'à rire avec lui, nous ne pourrons qu'être ravis ! 

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  • Darse sans les terrils, 1950 overblog

    La darse de la Charbonnière 2012 Overblog

    Cinquante ans séparent ces deux photos prises aux limites du XVIIIème arrondissement de Paris et d'Aubervilliers !... A un endroit où voici encore vingt ans on déchargeait de péniches amarrées le long d'un bras du canal Saint Denis du charbon pour le livrer aux usagers. Qui pourrait le croire ! Et pourtant c'est une réalité puisqu'une Cité du Millénaire y a été inaugurée faisant la part belle à un secteur marchand et à un lieu de promenade (photo ci-dessus). Une vaste zone d'achalandage où trois cents entreprises viennent même d'y implanter plusieurs points de vente en quelques mois ! 

    Dans un quartier qui, aujourd'hui, a tourné la page sur un passé à la fois encore si proche et, en même temps, déjà si lointain, il reste au beau milieu d'une étendue où le charbon régnait alors en maître, quelques souvenirs de ce qu'a pu être l'existence de ceux qui y vivaient ou qui y travaillaient. Certains y exerçaient souvent difficilement un métier dont peu se souviennent quelle était la dureté : bougnats, charbonniers, travailleurs de force, bistrotiers... Des professions sur le point de disparaître totalement de notre univers... Entre espoir et promesses d'un avenir plus souriant, ils étaient quelques-uns à vivre ainsi modestement de leur labeur qu'ils supportaient, certaines fois aussi, avec résignation. Mais s'ils étaient rompus à la difficulté, c'est surtout parce que beaucoup avaient, tout simplement, choisi de faire face pour que les leurs ne manquent de rien et qui sait, qu'ils s'en sortent un jour.

    Louis PETRIAC, l'auteur d'HISTOIRES D'AVANT est né et a vécu quelques années à cet endroit... Sans pour autant oublier ses origines et ce qui faisait avancer les gens de peu dont il était issu ainsi que les valeurs auxquelles tous les siens étaient sensibles ! Certes, dans un pays défiguré par la dernière guerre, seul comptait pour la plupart d'entre eux l'essentiel ! C'était au bon vieux temps de la France d'avant, celle des années cinquante ! Un temps différent où les gens avaient à nouveau besoin de croire en l'autre après un peu plus de quatre longues années d'atrocités vécues sous le joug nazi !

    HISTOIRES D'AVANT, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-11-9

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  • Joëlle Le Pontois-BernardMichel Bernard 02

    1ère ObroutcheffMichel BERNARD et son épouse Joëlle LE PONTOIS-BERNARD étaient les invités du 8ème Salon du Livre Russe de Paris qui se tenait le 22 avril dernier. Ils y ont présenté leur biographie sur le Général Obroutcheff qu'ils avaient publié sous notre label l'été dernier. Cette journée était organisée par l'Association des Anciens Officiers de la Marine Impériale Russe que M. JÉVAKOFF préside et qui est auteur d'un remarquable ouvrage sur l'immigration russe : Les Russes Blancs paru aux Editions TALLANDIER en 2007.

    La journée très agréable a été ponctuée de plats typiquement russes et délicieux et nombreux étaient les auteurs talentueux qui assistaient aux débats. Les BERNARD ont eu l'occasion d'y rencontrer Vladimir FEDOROVSKI, auteur de nombreux romans mythiques russes qui ont été publiés aux Editions du Rocher. C'est indéniable, Nicolas Nicolaïevich OBROUTCHEFF a trouvé au sein de ce salon un intérêt et une amitié chaleureuse et les auteurs de la biographie auxquels nous nous joignons remercient tous les organisateurs de ce salon. 

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  • Couvert Négations A3Issu d'une famille d'entrepreneurs, Laurent DAUNAQUE fait partie de ces décideurs prêts à tout pour imposer un concept. A plus forte raison lorsqu'il s'agit de promouvoir une télé-réalité attendue par toute une région. Personne ne sait cependant quelles motivations ont poussé l'intéressé à proposer ainsi à quelques jeunes entreprises en mal de reconnaissance un défi. Car la STARGEST est un défi. Un véritable défi et plus qu'un défi, une arnaque ! Seulement, dans l'ombre, des censeurs veillent...
     
    EXTRAITS :  
    (...) Paraître comme sponsor en prime time dans une pareille émission, diffusée de surcroît un samedi soir, était une idée plus que séduisante. Personne n’oserait manquer un tel rendez-vous ! Surtout en des temps de crise où jamais la créativité n’avait été aussi forte ! Etre le spectateur privilégié d’un scénario où il avait prévu de jeter à des molosses affamés quelques prédateurs néophytes en mal de sensation et avides de reconnaissance, c’était bien vu… Sous couvert d’une promotion de la vacherie puisque tout le monde pourrait être témoin des décisions prises d’ordinaire dans les salons feutrés des conseils d’administration, il y avait là de quoi attirer beaucoup de monde… Dans son esprit, cela pouvait être bougrement jubilatoire !… Et puisque les gens en voulaient de la vacherie, il allait leur en donner ! Un max ! En les invitant par exemple à assister en live à la mise à mort d’une entreprise par une autre, ce qui en ferait saliver quelques-uns. Dans les salons bien-pensants comme ailleurs. Et puis jouer sur l’état d’esprit actuel pouvait rapporter énormément d’argent. Au moins la bagatelle, chaque semaine, de quatre à cinq millions d’euros avec quinze millions d’appels attendus à 0,34 € la minute dont un certain nombre de SMS, sans compter les connections sur le site Internet créé pour l’occasion et la vente de tous les produits dérivés. Si ça n’était pas ça, valoriser une entreprise et croire en l’imbécillité des autres, alors, qu’est-ce que c’était ?…
    Entre promouvoir une entreprise débutante – un sacré challenge –, et utiliser l’image pour valoriser une réussite, tout était dans la nuance… A plus forte raison en France, où on avait encore des idées un peu rétrogrades sur le management. Il avait pu s’en rendre compte aux assises régionales du MEDEF où il avait tenté d’intervenir indirectement faute d’avoir pu assister aux débats. Ses orientations avaient été sévèrement tancées par certains de ses aînés inquiets à l’idée que l’on puisse s’en prendre à l’image des entreprises en dévoilant trop de choses. Vulgariser de la sorte leur fonctionnement, c’était les fragiliser !
    En pensant avec volupté que toutes les vérités n’étaient pas bonnes à dire, et notamment celles liées à ses projets, il eut un sourire en coin, l’un de ces sourires mauvais, propres au prédateur qu’il savait être lorsque la situation s’y prêtait. Rien pourtant ne semblait être d’une simplicité extrême ! Rien ! Loin s’en fallait !… Car la Stargest provoquerait à n’en pas douter une prise de conscience et, plus qu’une prise de conscience, elle contribuerait à faire du nouveau concept du groupe Daunaque une réussite. Aussi évidente que les nombreuses autres. Elle serait celle d’un homme créatif qui avait osé prendre des initiatives à un moment où le pays se débattait dans une profonde crise. Tout en sachant que s’il parvenait au but, on ne manquerait pas, une fois de plus, de pointer du doigt cette scandaleuse réussite. Surtout à l’approche des élections et de son intérêt manifeste pour un mandat électif. N’y était-il pas prêt malgré ses quelques pépins récurrents de santé ? Rien n’était plus important que l’image audacieuse de l’héritier d’une famille qui, quelques années plus tôt, avait failli perdre son aura locale à cause d’une imprudence dans une affaire certes mal gérée par ses avocats. Il s’en était persuadé depuis longtemps, cette stratégie supposait de mettre en place un certain nombre de moyens qui, légitimement, aideraient à la promotion de ses idées. Quelques grincements de dents accompagneraient ces initiatives. A n’en pas douter. Mais son attirance pour la réussite sociale avait déjà tellement suggéré de commentaires désobligeants que les réactions des autres le laissaient à présent impassible. Justifiait-elle ce que la plupart des gens pensaient de lui en donnant une vision négative et consternante de son profil ? Certainement pas. En trimant comme il avait trimé pour obtenir ce qu’il avait, ne comptant pas les heures consacrées au labeur, il n’avait jamais compris cette injuste jalousie. D’autant qu’il avait l’impression d’avoir toujours arrondi les angles sans profiter une seule fois de la situation. Même s’il avait dû prendre de temps à autre, contraint, des mesures difficiles en vue de s’adapter et de lutter contre une âpre concurrence, acceptant l’idée de devoir parfois sacrifier ça et là un emploi.
    Fatigué de vivre ainsi, perpétuellement sur les charbons ardents, il reconnaissait cependant que, plus il était fatigué et plus il était contesté dans sa façon de se lancer à l’assaut de tout, plus cela le dopait, plus cela l’incitait à foncer. Particulièrement scrupuleux, à une époque où l’on se doit de veiller à tout, il n’avait pas hésité quelques années plus tôt, en créant son concept de services de communication, à tout mettre en œuvre pour donner de lui une image positive. Et, même si le vocable lui paraissait être un peu excessif, à avoir recours à un comportement un peu appris en vue de fréquenter ceux parmi lesquels, il trouverait un jour, il le savait, des rivaux potentiels. Eternellement insatisfait, même de ses plus grandes réussites, repoussant régulièrement les limites au-delà du possible, il se refusait à jouir des quelques succès remportés sur l’adversité. Anxieux, comme beaucoup d’autres, il avait cependant appris à dissimuler ce qu’il appelait " les choses personnelles " pour rester au-dessus de la mêlée détaché et avancer.
     

    NEGATIONS, Louis PETRIAC, 225 pages, ISBN n° 978-2-918296-09-6  

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  • Couvert Négations A3Une petite localité située au cœur de l'un de ces terroirs enclavés ressemblant à bien d'autres et où une certaine qualité de vie semblait prédominer au cours des années passées. Du moins chez ceux qui étaient les plus à même de faire leur place au soleil et appartenant, soit à des alliances ou des clans depuis longtemps en place, soit à des familles à l'abri du besoin épargnées par le sort...

    Laurent Daunaque, qui envisageait de se présenter aux prochaines élections municipales, faisait jusqu'alors partie des ces hommes de l'ombre auxquels on promettait un avenir souriant. Parce qu'ils savaient tirer toutes les ficelles et utiliser leur entregent sans jamais apparaître en pleine lumière. Seulement, Laurent est d'une toute autre trempe. Héritier d'une famille aisée depuis plusieurs générations, l'homme n'a rien d'un banal affairiste, propre à se satisfaire de quelques tricheries éhontées pour conserver ses privilèges. Il a d'autres ambitions qui vont lui valoir de répondre devant la Justice de manipulations commises pour s'arroger les  parts de marché  qui lui échappaient encore et qu'il convoite âprement. L'absorption d'une société d'édition appartenant à Paul Londaud, un rival mystérieusement éliminé, et la création de la STARGEST, un nouveau concept de télé-réalité attendu impatiemment par un PAF de plus en plus séduit par un voyeurisme discutable, n'en sont que certains exemples. Le Juge Prédaud, l'un des amis d'enfance de Laurent, un magistrat qui ne sait pas résister aux jolies femmes, sait de quoi est capable un homme qu'il a vu grandir qui est encore ébranlé par la disparition d'une mère omniprésente régentant tout.

    Paradoxalement, rien de ce qui semblait évident à Bressoire au tout début de l'enquête ne va trouver une confirmation par la suite. Dans un climat délétère, au terme d'investigations difficiles menées au sein d'une localité où règnent obsession et vice, vont émerger des certitudes. Au fil d'une enquête menée par le Commissaire Carrouet, un flic à qui on ne la fait pas, dont le propre est de se méfier de chacun. A plus forte raison lorsque l'une des protagonistes de l'affaire a entrepris de se servir de son charme pour vaincre toutes les résistances. Même celles d'un barreau provincial où, face aux négations d'une société déboussolée, devrait prévaloir le droit ! 

    NEGATIONS, 225 p., Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-09-6

     

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  • Merci à la DORDOGNE LIBRE pour avoir consacré le verso de l'édition datée de ce jour 07.02 à la sortie d'Evanescences de Marie-Françoise MESPOULEDE. Un article à lire ci-dessous.

    Article DL 07 02 2012

     

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  • Marie-Fr. affiche 2011 bisOn le sait depuis longtemps, la poésie ne se vend pas et, sauf à croire en une fusion totale de son auteur avec le public, il y a peu de chances d'arriver à écouler aujourd'hui un recueil de poésies. Quelle que soit la qualité de celles-ci !
    Or cette fusion, nous avons justement pu la constater avec l'Absence. Elle a été à la base même de la construction d'Evanescences et au partage avec d'autres créateurs. Comme si le cri lancé par Marie-Françoise MESPOULEDE avait très vite trouvé un écho en Périgord. Au-delà de l'hommage qu'elle rendait à son compagnon Claude SARLAT, celui aux côtés duquel elle avait participé à la production de certaines réalisations culturelles. Mais sans doute ce cri, assez proche du rêve et d'une poésie vantant d'ordinaire états et souffrance voire la grâce d'un environnement, était-il suffisamment poignant pour interpeller chacun de ses lecteurs ? Surtout que nous traversons tous des moments difficiles dans l'existence, faits de repli sur soi et d'éclairs d'un passé qui, s'il s'éloigne, reste aussi ô combien présent ! 
    Avec Evanescences, l'auteure périgourdine franchit cependant une nouvelle étape en se servant des maux pour dire avec d'autres mots, parfois en désaccord sur une page griffonnée(1), tout ce qui serait susceptible de nous bouleverser ! Ainsi en est-il de la dernière partie d'un ouvrage qui révèle des notes parfois dramatiques : celui d'un paysan(2) qui n'entendra plus chanter les cigales, celui aussi du bouillonnement et de vagues mourrant contre la falaise un jour de tempête(3), ou la folie d'un cours d'eau hirsute sortant d'un lit défait un jour d'orage de grêle(4). Comme si cette nature qui se rebelle était soudain capable d'un haut-le-coeur en crachant le temps d'une éruption volcanique tout un magma de feu et de sang(5). Sans oublier ces balles assassines susceptibles de meurtrir des enfants que la guerre mutile(6).
    Evanescences, Marie-F. MESPOULEDE, 106 pages, ISBN n° 978-2-918296-08-9, 
     
    (1) La page blanche
    (2) Pollution
    (3) Tempête
    (4) Orage de grêle
    (5) Gangrène
    (6) Balles assassines
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