• Monsieur "Qu'il fait bon vivre" nous a quittés !

    Monsieur "Qu'il fait bon vivre" nous a quittés !

    Décidément le mois d'Octobre ne réussit pas à ceux auxquels nous sommes restés attachés malgré les années qui passent ! En effet, après un automne 2018 tragique qui avait vu la disparition de Suzanne AVON-MELLA, nous venons d'apprendre le décès de son beau-frère René MELLA (en photo ci-dessus), le frère de Fred, le soliste des COMPAGNONS DE LA CHANSON qui l'avait fait venir au sein du groupe en 1950 après le départ de Paul BUISSONNEAU. René, nous l'avions encore eu au téléphone à l'été 2016 au moment où nous nous apprêtions à publier un ouvrage sur ses anciens partenaires : Jean BROUSSOLLE et Jean-Pierre CALVET et il nous épatait souvent par sa forme. René MELLA venait d'avoir 93 ans et nous lui avions consacré un portrait voici quelque temps que nous avions mis en ligne dans notre galerie des aînés émérites et que vous pourrez redécouvrir en cliquant sur le lien. Cet homme à la gentillesse extrême que l'un de ses admirateurs suisses avait baptisé "Monsieur Qu'il fait bon vivre", manquera indiscutablement à ceux qui l'appréciaient beaucoup.

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  •                                 

    Un premier dossier de presse vous est proposé qui va vous permettre d'en savoir un peu plus sur l'ouvrage du Sarthois Guillaume FERRAND (ci-dessus) : LA BOUTEILLE DE GOUTTE qui devrait pouvoir être publié avant la fin de l'année. Un dossier de presse à découvrir ici !

    N'oubliez pas que vous pourrez bénéficier jusqu'au 15 décembre prochain, juste avant sa sortie et les premières séances de dédicace, de conditions préférentielles pour réserver cet ouvrage et vous le faire envoyer avec une offre de pré-vente à 19,50 € et un port ramené à 4 € !

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5

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  • Un passé à oublier et un avenir à construire...

    Un passé à oublier et un avenir à construire...Soucieux d'oublier ses années de combattant nazi sur le front de l'est puis détenu dans le camp de prisonniers de Thorée-les-Pins, près de La Flèche dans la Sarthe, Wilhelm OTTO avait beaucoup à se faire pardonner. Peut-être pour ne pas avoir su dire non à des ordres discutables. En acceptant d'apporter à un Français dont il avait longtemps occupé le pays l'étendue de compétences agricoles qu'il avait déjà pu mettre à profit avant que leur Führer ne s'entête à vouloir guerroyer, il savait aussi que cela l'aiderait. A réfléchir, c'était plus que probable mais aussi parce qu'il avait en tête, une fois rentré en Allemagne, de redémarrer quelque chose de nouveau avec l'aide des siens. Dans un pays qui, hélas et il le regrettait, était désormais passé aux mains des Soviétiques, et devenu une mouvance communiste !

    Pour pouvoir boucler son récit et compléter ce qu'il avait appris de sa grand-mère, Guillaume FERRAND s'est aidé d'une biographie que Wilhelm OTTO avait publié en Allemagne en 2006. Un document utile qui met l'accent sur une jeunesse et les envies certes déçues d'un homme qui avait dû se battre et surtout obéir avant de retrouver un cheminement plus acceptable. Il sera aidé par un agriculteur sarthois un peu bougon mais généreux dont il finira par gagner la confiance avant que leur entente et leur partenariat ne débouchent sur une amitié.

    C'est ce récit évoquant une amitié singulière que Guillaume FERRAND vous propose de découvrir dans La bouteille de goutte, un ouvrage qui devrait paraître prochainement et que vous pouvez d'ores et déjà commander.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5  

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  • La bouteille de goutte... Notre offre de pré-vente !

    Nous venons de finaliser la couverture de notre prochain ouvrage : La bouteille de goutte de Guillaume FERRAND, de façon à pouvoir proposer en ligne dès ce début de semaine, à ceux qui le souhaitent, de réserver cet ouvrage dans le cadre d'une offre de pré-vente émise à des conditions préférentielles. Tant sur son prix (19,50 c. 21,00 €) que sur le port, puisque celui-ci ne sera facturé lors des réservations que 4 € au lieu de 5,50 €.

    Cette pré-vente sera proposée jusqu'au 15 décembre prochain, date à laquelle sortiront les premiers exemplaires de l'ouvrage en vue des probables séances de dédicace qui seront proposées. Pour télécharger le bon de commande, cliquez ici !

    La bouteille de goutte... Notre offre de pré-vente !

     

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  • Wilhelm, l'ancien de la Wehrmacht rongé par les souvenirs...Toujours plongé dans ses souvenirs, le regard fixant la route, Wilhelm Otto ne put s’empêcher de repenser à ce qu’il conservait en mémoire de cette Sarthe qu’il allait retrouver. Car la Sarthe, pour lui, cela avait failli, hélas, être aussi un véritable cauchemar…
    Bien plus traumatisantes que le seul souvenir de la ferme des Chollet d’autres images se dressèrent en effet devant lui, et notamment celles de ce camp de Thorée-les-Pins où il lui avait fallu goûter aux conséquences d’une défaite qu’ils redoutaient tous de plus en plus de subir un jour après les derniers caprices d’un Führer que la plupart de ses camarades de combat ne comprenaient plus. Un peu plus même lorsqu’ils avaient appris le 6 juin 1944 que les Alliés avaient débarqué sur les plages de Normandie, au nord de ce pays sarthois où ils étaient en mission et un mois plus tard lorsqu’un colonel borgne encore inconnu avait failli renverser ce même Führer après un attentat, avant d’être impitoyablement exécuté à son retour sur Berlin.
    Jeune chef d’entreprise en Périgord, le Sarthois Guillaume FERRAND portait en lui depuis de longues années ce récit qu’il tenait d'une confession de sa grand-mère. Un ouvrage bouleversant sur l’amitié liant un agriculteur des environs de La Flèche à un prisonnier allemand, deux hommes que tout aurait pu opposer lors de l’entrée en guerre en septembre 1939 ! C'est cet ouvrage que nous allons vous proposer de découvrir dans les prochains jours afin de vous faire bénéficier de notre offre de pré-vente avant publication !

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN n° 978-2-918296-48-5

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  • Aubervilliers au XIXème... Faire d'étendues vertes un dépotoir...

    Il aura donc fallu une conquête industrielle mal maîtrisée au nom d’une spéculation déjà condamnable pour qu’une certaine douceur de vivre disparaisse progressivement aux portes de Paris à la fin du XIXème siècle, juste après que les Parisiens se sont trouvés affamés pendant le siège de Paris en 1870 ! Dans la dynamique d’une architecture déjà retenue sur Paris par le Baron Haussmann (ci-contre), cette étendue de la banlieue nord-est était à Aubervilliers un site idéal pour le stockage. Aussi bien celui de denrées alimentaires non périssables ou de produits manufacturés, que celui de combustibles.

    Sur la fin du règne de l’empereur Napoléon III, toutes ces vastes étendues étaient de surcroît bon marché. Et si la Société anonyme des Entrepôts et des Magasins Généraux a pu développer durant soixante-dix ans un tel concept industriel et jusqu’en 1950, c’est que tout l’y encourageait ! Autant la perspective de réaliser durant des années une affaire immobilière prometteuse au nom d’une spéculation outrancière condamnable que celle de pouvoir céder ensuite des actifs fortement valorisés. Chacun de ces pionniers de la transformation en était convaincu, il convenait de faire des tout premiers magasins généraux créés en 1848 une entreprise performante en dotant l’ensemble d’outils financiers du dernier cri. Beaucoup donc s'enrichiront au cours de ces années-là pendant que d'autres s'apprêteront à perdre ce qui faisait jusqu'ici le charme d'un endroit considéré comme celui du maraîchage. Un véritable dépotoir surgira faisant de ces anciennes étendues vertes un endroit où l'on commercialisait denrées et combustibles dont ce charbon qui arrivait par péniches avant d'être déchargé sur la darse de la Charbonnière (photo ci-dessous).

    Aubervilliers à la fin du XIXème... Une transformation condamnable...

    Louis PETRIAC l'écrit dans Histoires d'Avant : "Pourquoi d’ailleurs les plus fortunés ne se seraient-ils pas enrichis au nom d’une logique imperturbable ? La leur ? Ni fait de la région une capitale, et quelle capitale ! Une capitale de l’entrepôt où l’on concentrerait en un seul lieu toutes les marchandises nécessaires à l’industrie et au commerce parisiens ! Faire de Paris une plaque tournante du négoce entre l’Europe et l’Amérique, n’était-ce pas défendable ? Le peuple de Paris avait tant manqué durant le difficile automne 1870 qui en avait vu contraints de « bouffer » du rat durant le siège de la capitale ! Sans se douter que tout cela finirait par nuire à plus long terme au développement d’êtres humains ! Car, si des choix ont été opérés jusqu’en 1950, ils l’ont souvent été au détriment et au mépris de l’humain et de l’environnement ! Sans que l’on se soucie un seul instant de ce qu’on faisait subir à des travailleurs faiblement rétribués et à un site en méprisant ouvertement tous les aspects écologiques !"

    L'ouvrage est toujours commercialisé et vous pourrez vous le procurer sur notre boutique en ligne !

     

    [1] avec les warrants.

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  • Cette histoire n'a pas cessé d'être en lui ! Il vient d'en faire un livre !

    C'était dans la Sarthe d'avant...Vingt-cinq ans de cogitations et d'envies de dire non satisfaites jusqu'à ce qu'enfin, au Printemps 2019, celles-ci prennent la forme d'un ouvrage ! Dans celui-ci, le jeune sarthois Guillaume FERRAND (en photo ci-dessus) raconte comment, un jour qu'il revenait d'une exposition consacrée à la libération de la Sarthe en 1944, sa grand-mère lui avait raconté ce qui leur était arrivés dans l'exploitation agricole qu'elle tenait avec son époux Albert CHOLLET près de Crosmières. Guillaume n'avait encore que douze ans mais cette histoire était depuis longtemps restée en lui l Peut-être aussi parce qu'elle tranchait avec tout ce qu'on lui avait inculqué jusque là à propos de cette maudite guerre qui avait fait des millions de morts et cette incompréhension qui avait longtemps subsisté entre Français et Allemands. Il faut dire que cette histoire que lui avait raconté sa grand-mère parlait d'amitié et que cette amitié était née de la rencontre de son époux avec un homme qu'ils avaient tous les deux accueilli. Une rencontre qui aurait pu se passer bien plus mal car cet homme, un Allemand emprisonné dans le camp de Thorée-les-Pins avait été capturé par les Alliés et qu'il aurait pu nourrir d'autres sentiments que ceux des CHOLLET ! Surtout si on avait appris de quelle façon il avait servi quelques années plus tôt celui qu'ils appelaient tous "Mein Führer".

    Mais Wilhelm que les CHOLLET rebaptiseront Willy nourrissait en cette fin de guerre les mêmes objectifs que ceux de l'agriculteur sarthois. Et puis, ne convenait-il pas de tourner enfin la page après toutes ces tueries et de rebâtir ce qui avait été détruit ? Durant trois ans et demi, au terme d'un labeur souvent éreintant, ces deux hommes tisseront un lien d'amitié. Ils parviendront même à créer une production de goutte avec les quelques pommes à cidre de l'exploitation, une goutte qui sera le ciment de leur complicité amicale.

    Le quotidien Le Maine Libre qui brille souvent par sa discrétion, a évoqué dans un article cette sortie d'ouvrage.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5

     

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  • Rivale de la chienne : Lida Baarova...

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Le propagandiste nazi en chef Joseph GOEBBELS et la très belle actrice tchécoslovaque Lida BAAROVA... Une liaison dont tout le Reich aura parlé à l'été 1938, les mauvaises langues les premières, à l'image de l'ancien éleveur de poulets qu'était Heinrich HIMMLER ! Ravi de pouvoir enfin compter sur une alliée providentielle en la personne d'une Magda trompée et furieuse d'être montrée du doigt, le Reichsführer SS n'y était pas allé de main morte en commentant l'infortune de l'égérie nazie et sa révolte. « La rusée Magda a pris son nabot de mari dans un filet d'où il ne sortira plus et où il s'étranglera lui-même » claironnait-il à qui voulait l'entendre, heureux que l'un des chouchous de leur bienaimé Führer se soit empêtré dans une telle histoire de fesses. Une affaire d'Etat prémisse d'un divorce annoncé qui reste, aujourd'hui encore, abondamment commentée malgré la disparition de l'actrice Lida BAAROVA en 2000.

    Il faut bien avouer que l'ancienne maîtresse de l'acteur Charles BOYER ne manquait pas de charme(s) avant-guerre (photo du haut) surtout, comparée à une Frau Doktor Reichsminister dont les maternités successives en avaient fait une créature beaucoup moins fatale que ne l'était la sensuelle actrice tchécoslovaque. Surtout pour le chaud lapin maniaco-dépressif qu'était Joseph GOEBBELS lorsque surgissait un besoin de chair fraîche entre deux spleen ! Craignant qu'un divorce ne ternisse l'image de la famille allemande modèle qu'incarnait le couple GOEBBELS, Adolf HITLER demandera à son ministre de rompre impérativement toute relation avec l'actrice, la belle Lída devenant alors persona non grata en Allemagne, juste avant l'occupation de son pays par les troupes allemandes au début de l'année 1939 ! Et rien n'y fera, pas même une prière de la jolie actrice adressée à l'infortunée épouse et responsable nazie, puisque la belle Tchèque ne recevra aucune réponse de la perverse Magda. Accusée de haute trahison après la guerre, Lída BAAROVA sera même emprisonnée dans son propre pays pendant plus d’un an et contrainte ensuite de s'exiler en Autriche avant d'aller tourner sous d'autres cieux. Pire encore, sa sœur se suicidera, sa mère mourra d’une crise cardiaque à la suite d'un interrogatoire à la police, et son père sera gravement malade.

    Un film a été tourné voici quelques années qui revient sur cette romance entre la BAAROVA et le propagandiste nazi GOEBBELS (extraits ci-dessous).

    Vous pouvez acquérir le livre de Louis PETRIAC en vous rendant sur notre boutique en ligne.

    Lida Baarova, la rivale de la chienne...

     

     

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  • Ou quand les rencontres deviennent positives !

    CROSMIERES (Sarthe) avant-guerre. C'est là que l'histoire a commencé !

     

    Quand les rencontres deviennent positives !

    En décembre 1944, l'affectation de prisonniers de guerre allemands au sein d'entreprises va permettre à deux hommes d'oublier ce qui a opposé leurs deux pays cinq ans durant. L'un, Albert, était agriculteur dans la Sarthe et l'autre, Wilhelm, un prisonnier allemand qui sera capturé par les Américains un peu plus tard. Dans les années trente, ce dernier projetait d'exploiter une ferme près de Leipzig en Allemagne, avant que la folie d'un homme ne ruine tous les espoirs d'un pays entier et ne provoque un conflit meurtrier.

    La rencontre de ces deux hommes permettra à une amitié surprenante de voir le jour, sans doute parce qu'il fallait, pour ces deux hommes, penser à rebâtir ce qui avait été détruit par une idéologie condamnable. Guillaume FERRAND, l'auteur (en photo ci-dessus), qui est le petit-fils de cet agriculteur sarthois revient sur cette rencontre dans un ouvrage bouleversant ! Un article à lire dans l'édition du Maine Libre ! Une offre de pré-vente et un premier dossier de presse devraient pouvoir être mis en ligne prochainement.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, 978-2-918296-48-5, 21 €

     

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  • Mai 1945 : La petite Helga Goebbels ne voulait pas mourir...

    Magda Goebbels... un ouvrage important nous aura aidés à voir clairSon visage (photo de gauche) ne vous est peut-être pas inconnu, ce qui est normal puisque Emma CRAIGIE intervient souvent dans les commentaires de séries ayant trait au nazisme et diffusées sur RMC DECOUVERTE. Elle est aussi historienne et préside un festival littéraire en Angleterre. Aussi son récit : Dans les yeux d'Helga, certes assez romancé, mais qui s'inspire de données recueillies auprès de l'ancienne gouvernante des GOEBBELS, Kathe HUBNER, ne pouvait que nous intéresser. Et intéressant il l'a été car son ouvrage livre des précisions que seule cette gouvernante aurait pu rapporter sur le quotidien des enfants GOEBBELS et sur le comportement sujet à caution de leur mère Magda. D'autant que Kathe a vécu chez les GOEBBELS de 1943 à 1945. Notamment quand elle évoque, faisant parler son héroïne Helga, la dépression de Mamie BEHREND ou l'égocentrisme de la mère idéale du Troisième Reich qui n'entrevoyait pas, par exemple, la nécessité de se passer de beurre à cause d'un rationnement.  « J'ai été horrifiée, avouait Emma CRAIGIE à un média lors de la sortie de son livre, par ce que devait éprouver cette jeune fille dans le bunker, sentant le danger de la situation, la malhonnêteté, la méfiance de ses parents et des autres adultes, mais incapable de partager ses craintes avec ses jeunes frères et sœurs sans méfiance ». L'histoire vécue par Kathe HUBNER et dont elle s'est servie pour écrire son témoignage : Les enfants du ministre du Reich, donne une image beaucoup plus vivante et intime de la vie de la famille GOEBBELS pendant la guerre. Et aussi des travers de... Magda GOEBBELS ! Ce qui nous a indiscutablement servis quand il nous a fallu avoir une idée sur un personnage que beaucoup n'avaient pas dépeint avec justesse ! Cela étant, Kate HUBNER n'est pas la seule à avoir apporté des précisions à l'auteure. La secrétaire du "Fiancé de l'Allemagne" une certaine Traudel JUNGE qui n'était pourtant pas réputée être très observatrice, l'avait, elle aussi, remarqué quand elle affirmait au cours d'un entretien "qu'Helga, la plus âgée, avait parfois un regard triste et sage dans ses grands yeux marron. Il m'arrive de penser avec horreur que, au fond de son coeur, cette enfant voyait à travers les mensonges des adultes". Et des mensonges, il y en a eu beaucoup, surtout venant de sa perverse de mère dont le propre était de mentir effrontément à n'importe qui, même à ses propres enfants.

    Mais, revenons à ces autres éléments repris par l'auteure britannique. « En réalité, fait dire Emma CRAIGIE à l'adolescente dans son récit captivant, des tas de vilaines choses sont arrivées cette année (1944). Mamie BEHREND est devenue folle. pas complètement folle, mais suffisamment pour que c'en devienne gênant. Elle fond en larmes sans raison, fait des histoires tout le temps. Il lui arrive d'entrer en trombe dans la maison et de hurler après Maman... Un comportement qui interpelle quand on sait que cette même Mamie BEHREND a livré en 1952 à un média, Schwäbische Illustrierte, quantité de précisions sur une fille dont il apparaît surtout qu'elle n'avait pas su l'aimer. Que le biographe Hans-Otto MEISSNER ait puisé dans ces révélations ce qui a constitué l'essentiel du premier portrait de l'égérie nazie ne peut donc qu'interpeller quant à la personnalité décrite par le fils de l'ancien secrétaire d'Etat nazi.

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Une autre façon de montrer le bon exemple, fait-elle également dire à la gamine, était de nous en tenir à nos rations. Maman avait beaucoup de mal à y arriver. une fois, elle a même volé le beurre de Heide. Elle a affirmé que non, mais je sais que c'est elle. On devait être en fin de semaine, et Maman avait fini sa ration et n'avait plus que de la margarine quand elle a reçu une visite inattendue. c'était à l'heure du goûter et comme bien sûr on n'avait ni gâteaux, ni biscuits, elle a voulu donner à son invité un peu de pain et de beurre. Elle a chargé sa bonne de demander à Hubi si elle pouvait lui donner un peu du beurre des enfants. Hubi n'en a pas cru ses oreilles. Elle a répondu à la bonne que c'était impossible, car on avait tout calculé repas par repas en attendant les prochaines rations. Ce qui était vrai. La bonne est donc revenue voir Maman les mains vides. Personne n'y a plus repensé, mais, à l'heure du dîner, quand nous sommes allés chercher nos rations dans le réfrigérateur, Heide n'avait plus de beurre. Maman a dit que Heide avait dû oublier l'avoir mangé, mais je savais que ce n'était pas vrai ».

    Vous avez la possibilité de vous procurer l'ouvrage de Louis PETRIAC en visitant notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0 

     

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  • Une terrible vérité pour les nazis !

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...C'est un livre publié en mai 2016 par l’historien et écrivain Oliver HILMES « Berlin 1936 », qui évoque le premier, « un certificat de résidence de commerçant » du juif Richard FRIEDLANDER sur lequel il est précisé qu'il est le père d'une certaine Magdalena, née le 11 novembre 1901. Elle deviendra plus tard la femme modèle du futur ministre de la propagande d'Adolf HITLER dont on avait fait une « pure Aryenne ». Dans un article publié à propos de la sortie de cet ouvrage, le média BILD rappelle que lorsque Magda est née, sa mère Auguste n’était pas mariée. C'est un dénommé Oskar RITSCHEL, fils d'un constructeur, qui a vécu pendant quelques années avec Auguste BEHREND qui fera figure de "père d'accueil". Celle-ci finira cependant par épouser en 1908 Richard FRIEDLANDER, devenu marchand dans le domaine du cuir. Le média se demande dans son article : « pendant combien de temps elle avait été en contact avec le Berlinois qu'était FRIEDLANDER, né en 1881, un point qui reste obscur, » écrit BILD, évoquant un « double jeu » de la future Madame GOEBBELS qui suppose une conception implicite de l'égérie nazie par FRIEDLANDER, comme est en mesure d'en témoigner le certificat de résidence retrouvé.

    BILD évoque dans cet article un journal intime et ce que l'on sait d'un camp de concentration, celui de Buchenwald, où Richard FRIEDLANDER a été déporté en 1938 et où il mourra un an plus tard. Il est clair que les nazis avaient privilégié une version à propos de Magda GOEBBELS, celle d'une "moitié juive" ayant un beau-père juif et donc en effaçant systématiquement toute trace de la réelle paternité de Richard FRIEDLANDER. Paternité soulignée par Joseph GOEBBELS en juin 1934 dans son journal en des termes d'une précision redoutable pour leur ménage et qui constituait une terrible vérité pour les nazis. On imagine cette « chose terrible apprise par Magda », évoquée également par BILD. Ce qui n'empêchera pas l'une des femmes les plus puissantes du Reich de laisser FRIEDLANDER mourir dans le camp de concentration de Buchenwald. Peut-être aussi pour que cette chose terrible soit durablement effacée des mémoires. Nous ajouterons qu'il serait tout à fait possible que ce soit la mère de Magda qui ait livré à sa fille, en juin 1934, ces quelques précisions sur la courte liaison qu'elle avait eue avec Richard FRIEDLANDER durant l'hiver 1900-1901 et qui explique aussi qu'Oskar RITSCHEL n'ait pas voulu reconnaître Magda à sa naissance comme étant sa propre fille.

    C'est un autre auteur et chercheur, le Russe Léonid GUIRCHOVITCH qui revient sur l'existence d'un second document, ce journal intime de Magda GOEBBELS évoqué par BILD, cela dans un ouvrage publié chez VERDIER en 2014. Un journal qui aurait pu transiter par l'intermédiaire du premier fils de Magda, Harald QUANDT et qu'on a, depuis, soigneusement caché. C'est vrai que l'héritage GOEBBELS-QUANDT n'est pas très propre et que, comme chez IG FARBEN, on aura utilisé beaucoup de main d'œuvre juive déportée pour enrichir un groupe dont Günther QUANDT avait déjà fait un monstre de puissance avant guerre !

    Or, surprise des surprises, c'est à un moment où l'on évoque les dangers d'un révisionnisme visant à "arranger" des vérités dérangeantes pour les nazis que l'on s'obstine à nier ce que des historiens et chercheurs avaient mis en lumière ces derniers temps ! Et notamment cette paternité de Richard FRIEDLANDER que la perverse Magda avait effacé de sa mémoire ! Comprendra qui pourra !

    MAGDA, la chienne du Troisième Reich, Louis PETRIAC, 20 € - ISBN n° 978-2-918296-43-0

     

     

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  • Lorsqu'on regarde un tel reportage ci-dessous, on ne peut que se demander pourquoi personne n'a réagi début 1938. Aux Etats-Unis, les cafés allemands continuaient en effet à faire le plein et, au début de cette année-là, aucune menace n'avait, semble-t-il, été détectée. Il faut bien dire que tout était mis en œuvre, au nom de la propagande nazie orchestrée par le docteur GOEBBELS, pour cacher aux yeux du monde tout ce qui se passait en Allemagne. Et puis, il y a eu la diffusion d1937... Images de l'aveuglement d'un peuplee ce film aux Etats-Unis où sont apparus quelques témoignages dérangeants qui avaient a priori échappé à la censure. Berlin, Nuremberg... il y était question de défilés impressionnants à faire froid dans le dos ; on y voyait aussi des images de ségrégation raciale et d'antisémitisme, celles d'un bombardier filmé lors d'une exposition à Düsseldorf... On aurait dit que l'Allemagne dont il était question dans certaines images de ce reportage, parlait en chuchotant sans que l'on y décèle la moindre contestation. On y avait plus le droit de se mettre en grève et toute opposition y était désormais interdite. Se passait-il donc quelque chose outre-Rhin dont on avait pas su voir les fondements une vingtaine de mois auparavant lors des Jeux Olympiques de Berlin ?

    Dans un ouvrage qui a fait grand bruit (ci-contre), et publié voici déjà quelques années : Histoire d'un Allemand par un antinazi, Raimund PRETZEL plus connu sous le nom de Sébastian HAFFNER, on évoque ce qu'était réellement cette Allemagne d'avant-guerre. Un ouvrage dont il faudrait prendre connaissance, incontestablement. Autant que du reportage ci-dessous réalisé à l'été 1937 où presque rien ne transpirait encore. Ne serait-ce que pour avoir une vision différente propre à des gens qui avaient déjà tout compris et qui sera contraindra HAFFNER à s'exiler en Angleterre dès 1938.

    Louis PETRIAC

     

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  • Hist d'avant couverture

    Un quartier aujourd'hui disparu, avec ses personnages, leurs excès et leurs espoirs, leur truculence ! Un endroit où l'on vivait encore du charbon au début des années cinquante et où la vie s'écoulait parfois sans fards, simplement. Comme chez certains des bougnats de La Charbonnière. Chacun y avait sa place et on n'y excluait personne parce qu'après la guerre et un conflit meurtrier, seule comptait la vie !

    Rue de la Gare vers canalAvec d'autres priorités une cité du Millénaire vient d'y être inaugurée. Elle aura gommé l'empreinte d'un passé à la fois proche et éloigné et tout ce qui symbolisait ce quartier. Jusqu'à la trace même de ceux qui y vivaient et se dévouaient pour que les leurs ne manquent de rien. Aurait-on oublié depuis qui étaient ces hommes dont il ne reste plus que l'ombre ? Aux limites d'un arrondissement longtemps marginalisé (le XVIIIème) et d'Aubervilliers, une banlieue dortoir peu attirante, plus rien ne laisse supposer aujourd'hui que s'étendait à l'endroit même où cette nouvelle mégapole vient de voir le jour, une vaste étendue restée en déshérence des années et des années. Un endroit où s'entassaient même les ordures au début des années 2000. Louis PETRIAC qui y a vécu a voulu savoir ce qu'il restait de ce passé révolu où les hommes, à défaut d'être riches et logés confortablement, vivaient simplement en faisant face à l'essentiel ? Dans un ouvrage hommage à ce quartier disparu : Histoires d'Avant il évoque l'histoire de ce quartier. Depuis sa création au XIXème siècle jusqu'aux derniers développements et jusqu'à la création de cette mégapole commerciale qui ne laisse plus rien subsister de ce qu'était auparavant ce quartier d'Aubervilliers situé à la limite du XVIIIème arrondissement de Paris.

    L'architecte qui aura gommé toute trace de ce passé livre dans le reportage ci-dessous quels auront été ses objectifs en s'attaquant à cet ancien espace des Magasins Généraux créé au début du XXème siècle.

    HISTOIRES D'AVANT, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-11-9 - 17.80 €

        

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