• Un grand bourgeois protestant que l'on trouvait beau...Certains le trouvaient beau, encore qu'avec Gûnther QUANDT, le fait d'être fortuné parallèlement à une apparence même quelconque n'ait pas dû être un désavantage pour nombre de midinettes en goguette. Midinettes dont fera partie la chienne du Troisième Reich, Magda FRIEDLANDER laquelle, consciente du charme de sa jeunesse, lui fera à tout juste 19 ans un rentre-dedans de première dans un train où il lui avait proposé de partager son compartiment. Avant de devenir quelques mois plus tard son épouse, mais après force négociations ! Il ne sera pas question qu'elle garde, par exemple, le nom de FRIEDLANDER à connotation juive, et il lui faudra embrasser la religion protestante, la même que celle de son futur époux Günther et de la Famille QUANDT.

    Cette union aura très vite comme conséquences une chasse au mâle de substitution, la midinette s'ennuyant ! Peu de temps après la naissance de leur unique fils 'Harald et dès que la chienne retrouvera son amour de jeunesse, le sioniste Victor Chaïm ARLOSOROFF. Parce que le gros Günther, une fois sorti de ses entreprises, avait un peu de mal à assurer et qu'avec une Magda comme celle-là, mieux valait ne pas chômer ! La jeune femme avait en effet goûté à une sexualité débridée dès l'adolescence, et elle nourrissait un certain penchant pour les échanges affectifs. Au point d'avoir consigné dans un journal intime tenu depuis l'âge de douze ans que son objectif serait d'avoir sept enfants ! Et qu'elle les prénommerait tous d'un prénom commençant avec la lettre H en hommage à l'un des poètes allemands les plus éminents,... un Juif du nom d'Heinrich HEINE. Une version qu'elle prendra soin de transformer pour que le H de HEINE se rapproche du H de HITLER ! Ce que c'est quand même que l'Adaptabilité avec un grand A !

    Günther QUANDT après avoir divorcé de Magda RITSCHEL-FRIEDLANDER, voyant l'intérêt qu'il pouvait tirer des nouvelles fréquentations nazies de son ex, ne sera pas le dernier à pactiser avec celles-ci et avec ce Führer providentiel qui lui permettra de faire tourner une partie de ses industries avec de la main d'oeuvre déportée. Comme son usine d'armement A.F.A devenue depuis VARTA. D'un comportement abject, bien qu'ayant appris dans le bunker quel sort attendait les demi-frères et soeurs de son fils Harald, il ne tentera rien pour refréner les ardeurs meurtrières et suicidaires de son ex-épouse. Ce qui en dit long sur ce qu'était cet homme, bourgeois protestant pétri de principes, affairiste dans l'âme, dénué de scrupules et de la moindre compassion, qui aura laissé à ses héritiers après guerre un empire avec quelques fleurons restés célèbres comme la firme automobile BMW !

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  • "La chienne" du Troisième Reich... Un vocable fort illustrant un être vil

    Plus qu'une"chienne"... un être veule que cette Magda Goebbels !

    Ce n'est pas avec la volonté d'être particulièrement injurieux à l'égard d'un être veule et plus bas que terre, que beaucoup prenaient pour une fieffée manipulatrice, qui m'a fait choisir ce terme de "chienne" quand s'est trouvé le moment de choisir un titre pour cet ouvrage que je voulais important. Mais plutôt le fait que ce terme s'inspirant du grec kunikos (cynique) était employé jadis à l'égard de femmes effrontées, impudentes et amorales affichant une attitude d'indépendance à l'égard de ceux qu'elles côtoyaient. Des caractéristiques qui résument parfaitement ce qu'était Magda GOEBBELS dont l'attitude d'indépendance et de mépris à l'égard des autres a souvent été soulignée. Au comble d'un cynisme renversant. Qu'ils aient été à son service comme ses domestiques ou amenés à la servir avec déférence comme ce sera le cas de la journaliste juive Bella FROMM, ou encore qu'ils aient vécu avec elle une liaison passionnelle. Comme ce sera le cas de tous ceux qu'elle avait entrepris de séduire et comme ce jeune étudiant juif Ernst (ou Hans voire Friedrich selon les versions) dont les parents conseillaient l'industriel Günther QUANDT. Un jeune homme qu'elle chassera de son appartement berlinois quand le moment sera venu de pénétrer l'intimité d'un autre homme, le dénommé Joseph GOEBBELS. dont elle s'était juré de profiter de la position avant de tenter de le mettre à terre !

    Il n'y a donc là rien qui lie ce monstre de cynisme à l'aspect bestial d'une Janie MARESE, laquelle dans un film de Jean RENOIR campait en 1931 le rôle d'une créature aux moeurs légères qui avait pris l'ascendant sur un Michel SIMON méprisé par son épouse. Même si le sensualité débridée de la jeune Magda FRIEDLANDER l'avait poussée très vite, dès son internat belge, à partir à la découverte de son corps et à avoir sans attendre des relations sexuelles avec le sioniste ARLOSOROFF parallèlement à une relation estudiantine qu'elle entretenait avec un certain Walter !

    Louis PETRIAC

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, ISBN n° 978-2-918296-43-0 

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  • Mon père jeune 1939

    Hist d'avant couvertureOn les a aujourd'hui oubliés ces endroits conviviaux où les travailleurs aimaient à se retrouver après des journées bien chargées souvent harassantes. Et pourtant, que de camaraderie, que de solidarité, que de partage entre eux et ceux qu'ils aimaient ! Que de hargne et que d'envie de s'en sortir aussi !... La guerre venait de s'achever et chacun avait à coeur de redécouvrir ce que pouvait être tout simplement la vie !  

    Jean (en photo en tête d'article) était bistrotier d'un quartier situé aux portes de Paris, à la limite du XVIIIème. Originaire de Saint Simon dans le Cantal, il a été comme le révélait son enseigne Roi du Café pendant quasiment quarante ans, dans l'un de ces endroits conviviaux, de 1933 à 1971. Un bistrot comme il en a longtemps existé en périphérie parisienne et même à Paris intra muros parce qu'il fallait livrer après la guerre des boulets de coke dans les des appartements où l'on se chauffait encore au charbon. Aujourd'hui méconnaissable après l'implantation d'un complexe marchand du nom du Millénaire et situé rue de la Gare, aux portes de Paris et d'Aubervilliers, cet endroit a longtemps représenté un havre de paix où l'on n'excluait personne. Comme d'autres venus d'Auvergne et du Rouergue, gens de peu qui n'avaient pas de biens et qui étaient partis à la conquête d'un monde meilleur au début du siècle dernier, Jean aurait pu devenir bougnat. Il choisira finalement d'être bistrotier en conservant toute sa vie l'espoir de retourner au pays. D'abord en servant comme garçon Place du Châtelet à Paris les noctambules de ces années folles marquées par le charleston, puis en s'installant aux portes de ce même Paris dans les années trente où avec les Magasins Généraux un nouveau concept de stockage à grande échelle voyait le jour...

    Accents de sincérité sur fond de nostalgie, j'ai voulu retrouver quarante ans plus tard durant le temps d'un hommage, ceux que j'avais croisés durant mon enfance, sans toujours les comprendre. Tout en évoquant aussi dans HISTOIRES D'AVANT la disparition d'un quartier entier longtemps dévolu aux industries les plus polluantes et au charbon, qui s'est résolument tourné vers l'industrie de loisirs. Un quartier dont il ne reste aujourd'hui plus rien d'un passé atypique, ni de l'âme que s'était plu à filmer en 1946 Eli LOTAR*, un cinéaste, avec le concours de Jacques PREVERT sur une musique de Joseph KOSMA.

    Louis PETRIAC

    Gentils enfants d'Aubervilliers.

    HISTOIRES D'AVANT, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-11-9

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  • Non, non, ce n'est pas du Docteur House !...

    Non, non, ce n'est pas du Docteur House !...Edouard DUF, l’auteur de Parfum de diable, précise qu’il n’a pas voulu tomber, en se racontant, dans une description feuilletonnesque du style « Dr House », ou « Urgence ». Cela aurait été donner une chance trop importante aux conséquences de l’accident et insister lourdement sur un pronostic vital par trop incertain. Admis en 1973 à l’hôpital Necker, Hôpital des Enfants Malades à Paris, à la suite d’une ingestion orale de soude caustique cet accident domestique profondément marquant dans l’enfance a eu ensuite un impact sur sa vie d’adulte.

    Pris en charge par le service ORL, peu d’espoir était permis quant à la suite des événements. La douleur occultée, la fragilité de la mémoire à cet âge de dix-huit mois, fait qu’Edouard possède peu d’éléments ayant trait à ce drame. Cependant son corps couvert de cicatrices et les manipulations des organes internes témoignent clairement qu’il ne s’est pas agi d’une intervention bénigne. Une coloplastie fut en effet proposée qui consistait à utiliser un morceau de colon et de le greffer en guise d’œsophage artificiel. L’intervention fut un succès et elle a été célébrée dans le monde de la médecine comme une première. De cette expérience, Edouard DUF garde dix-sept années de souvenirs en milieu chirurgical, quelques plaies et cicatrices, et surtout, un univers intérieur riche en émotions et rencontres peu communes.

    Ainsi qu’on lui avait conseillé de le faire quand il a pris la décision d’évoquer son long parcours, il a choisi de traiter le sujet comme un documentaire avec un regard extérieur, comme s’il était en mesure de se contempler lui-même. Sans vouloir sombrer dans un trop narcissique subjectif, mais plutôt en contemplant ce qu’un petit être est capable de voir tout en étant cloué sur un lit, bien incapable de voir autre chose qu’une chambre d’hôpital. Dans un même temps, le récit engage un point de vue proche de l’insouciance, se bornant au seul plaisir d’exister. Ce récit serait-il le point de vue d’un innocent ? Et des esprits malveillants, se seraient-ils penchés sur le berceau un peu trop souvent ? Qui sait ? Peut-être que le jeu des dieux est conçu avec des règles qui ne nous sont pas accessibles.

    Du 4 décembre prochain (vernissage de créations) au 12, Edouard DUF sera présent au Centre Hospitalier de Vauclair à Montpon-Ménestérol où une première dédicace de son Parfum de diable sera organisée.

    Vous pouvez toujours réserver !

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  • Magda Goebbels et l'audience...

    En nous ouvrant à d'autres domaines que la seule Chanson française, nous nous étions fixés un objectif, celui de parvenir à élargir sensiblement le nombre de nos lecteurs et de ceux qui nous avaient fait confiance voici déjà dix ans. Des lecteurs qui avaient boudé quelque peu notre tout dernière initiative consacrée pourtant à deux musiciens et créateurs hors pair dont il nous avait semblé utile de parler et qui était de surcroît préfacé par Fred MELLA. Car c'est en effet en 2007 que nous avions lancé notre premier grand ouvrage avec cet hommage aux COMPAGNONS DE LA CHANSON séduits par une croisade d'admirateurs nostalgiques. Avant très vite, déjà, de nous intéresser au parcours d'un maquisard. Deux ouvrages qui, aujourd'hui encore, surtout pour le second, trouvent toujours à s'écouler.

    Les maquisards et la Résistance, il n'en fallait pas davantage pour emboiter le pas au nazisme et à un domaine qui passionne toujours, vieux comme jeunes. D'où cet ouvrage à forte connotation émotive choisi à l'hiver 2016 et évoquant l'un des personnages les plus énigmatiques de notre histoire. Car, avec ce meurtre prémédité commis dans un bunker assiégé à Berlin, Magda GOEBBELS reste un personnage qui interpelle toujours. Le dernier film diffusé avant-hier sur France 2 qui sera rediffusé le 25 dans la nuit le démontre amplement.

    Magda Goebbels et l'audience...Il n'en fallait pas davantage pour que l'audience de DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions reprenne un peu de hauteur et les quelques dizaines de visites quotidiennes enregistrées sur notre site* depuis cette diffusion télé le démontrent amplement. Depuis la création de notre site en 2006, ce sont même les meilleures courbes d'audience enregistrées, courbes dont nous ne nous plaindrons pas alors qu'il y a quelques mois nous étions sur le point de cesser notre activité, le moral dans nos chaussettes ! Merci donc à tous ceux qui nous font confiance comme le montre ce commentaire publié sur le site du média MARIANNE qui nous redonne du coeur au ventre :

    "Effectivement, il me paraît clair, après avoir lu votre dossier de presse media, que votre vision de Magda Goebbels paraît bien différente et notablement plus précise (grâce aux nombreuses sources et investigations sérieuses), que celle d’Antoine Vitkine (1) qui, comme à son habitude, semble rester dans le subjectif orienté et bien-pensant comme j’ai pu le constater dans ses deux précédents ouvrage sur Kadhafi et Bachar el-Assad. Si l’on cherche à découvrir une vision nettement plus proche de la froide horreur du personnage, je ne saurais que conseiller votre ouvrage, plutôt que le sien."

     

    * 221 visiteurs le 21.11 et 289 hier 22.11 !

    (1) Le réalisateur du film diffusé sur France 2

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  • Léonid Guirchovitch : Tout un ouvrage et des recherches pour rien !Il est des jours où vraiment on pourrait se demander ce qu'on a fait au bon Dieu ! Et sans doute Léonid GUIRCHOVITCH l'auteur de ce "Meurtre sur la plage" publié chez VERDIER en 2014 pourrait-il se le demander, si du moins il avait assisté à la projection de ce film que vient de diffuser France 2 sur la sulfureuse Magda GOEBBELS. Ce qui est moins sûr car il serait bien surprenant que ce téléfilm d'Antoine VITKINE ait été diffusé chez les Russes ! Heureusement pour GUIRCHOVITCH !

    Pour les concepteurs de ces données sur l'égérie nazie qui se sont inspirés de la propagande nazie et d'approximations collectées auprès de proches, Magda GOEBBELS n'aurait en effet laissé aucun journal intime. Alors que dans cet ouvrage publié chez VERDIER que nous évoquons en préambule, il en est question dans une très grande partie du livre ! En revanche on remercierait presque la propre mère de Magda, une certaine Auguste BEHREND et Ello QUANDT l'amie de "la Chienne" qui, ne le cachons pas, auront pas mal entortillé le premier biographe de l'épouse du propagandiste lorsqu'il s'est agi de consacrer une première biographie après guerre à cette "mère idéale". Cette "Compagne du diable" signé Hans-Otto MEISSNER contient en effet quelques exagérations de première dues à la maestria de la menteuse pathologique qu'était la mère de Magda. Une femme qui n'avait pourtant jamais été fichue d'aimer sa fille et qui l'avait mise au monde sans la désirer en 1901. Avant de l'abandonner très vite aux Ursulines, un couvent de religieuses de Vilvoorde près de Bruxelles ! Seraient-ce les remords éprouvés après le massacre du bunker qui l'auront incitée à produire un témoignage favorable et à tenter de dédouaner sa fille comme elle l'a fait dans Schwabische Illustrierte en 1952 ? Et que dire de l'amie de Magda, cette Ello QUANDT qui éprouvait une profonde admiration pour la manipulatrice perverse qu'était l'épouse GOEBBELS ! La lecture de l'ouvrage de l'autre biographe, Anja KLABUNDE répond déjà à quantité de questions que l'on pourrait se poser au sujet de ces deux femmes.

    En revenant sur ce film où il n'a jamais été beaucoup question du père de la nazie, Richard FRIEDLANDER soudain prénommé Max, qui pourrait croire que des gamins déguisés en indiens et en cow-boys aient pu traverser le 22 avril 1945 en compagnie de leur mère sur une carriole un Berlin déjà passablement éventré par les tirs d'obus de l'Armée rouge comme l'était la métropole d'un Reich agonisant ? Ce qui rend ce film peu crédible. Certes, il est sauvé par les observations pertinentes de l'historien Fabrice d'ALMEIDA et de Tobie NATHAN qui ont tenté de comprendre ce qui avait bien pu se passer dans l'esprit dérangé de cette mère indigne ! Effectivement, tout avait été organisé pour qu'avec ses six petits elle puisse s'envoler vers d'autres cieux en compagnie de l'aviatrice Hannah REITSCH. Mais, comme le précise l'historien, avait-elle envie de montrer à ses enfants les ruines de ce qu'était ce National-Socialisme qu'elle avait tant vénéré et, pire, ce qu'était leur tortionnaire de père qui avait envoyé tant de gens à la mort et qu'on aurait forcément pendu à Nuremberg s'il n'avait pas mis seul fin à ses jours ?

    Louis PETRIAC, auteur de Magda, la chienne du Troisième Reich

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    Une Magda outrageusement maquillée, "comme une pute orientale" disait-on parfois dans son entourage

    Comme aurait pu dire le célèbre et regretté comique Fernand RAYNAUD, la sulfureuse Magda aurait pu se fendre d'un "Ca eut payé mais ça paye plus !" en envoyant paître le sioniste Victor Haïm ARLOSOROFF avec lequel elle avait envisagé après guerre (de 1914-18) de planter un kibboutz en Palestine. Juste après avoir découvert l'amour dans ses bras ! Et que dire du gros Günther QUANDT tout de même assez fortuné grâce au Troisième Reich auquel elle parviendra à arracher un splendide appartement en plein coeur de Berlin pour s'y rouler dans la soie à la fin des années vingt en se jetant au cou de nombreux mâles. Parmi lesquels un certain Joseph GOEBBELS !

    Que manquait-il à cette dévastatrice pour que ce soit Byzance à la maison ? Que ce Führer au regard hypnotique l'invite à partager sa couche ? Peut-être ! Elle avait tellement vu grand au comble d'une avidité de pouvoir ! En tout cas, ce qui est sûr c'est que notre "Chienne du Troisième Reich" avait de la suite dans les idées acceptant même de se surmener au lit pour que le Reich en fasse ce qu'elle est devenue ! Du moins avant qu'elle y perde son seulement son latin mais qu'elle organise cette tuerie dans un bunker où ce qui était important était de ne pas être considérée post mortem comme une mère indigne et une tueuse mais comme une créature qui n'avait voulu que le bien de six innocentes victimes de peur qu'ils s'ennuient une fois le National-Socialisme par terre !

    De l'émission INFRAROUGE que avez peut-être visionnée, seul un commentaire de l'historien Fabrice d'ALMEIDA sauve le film. Notamment quand, s'agissant de comprendre ce qui avait pu motiver une telle tuerie, il reconnaît sur la fin que ce qui semblait important pour Magda GOEBBELS était que ses enfants ne sachent jamais qui elle était réellement ni ce qu'était le National-Socialisme ! Car tout avait été mis en oeuvre pour qu'elle puisse échapper à ce bunker avec eux et plaider sa cause auprès des Alliés !

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  • Marc Herrand... Des rencontres dont on aime à se souvenir...

    Marc Herrand... Des rencontres dont on aime à se souvenir...On aime toujours, disait Louis PETRIAC, à se souvenir des ouvrages produits au cours de périodes agitées comme celles que nous avons traversées en 2013 et 2014. Malgré des locaux dévastés par un dégât des eaux que l'agence chargée de la gestion de l'immeuble que nous occupons ignorera pendant près de trois ans avant d'intervenir mais avec parcimonie en février 2016 pour ne pas se ruiner. Surtout quand ces ouvrages s'accompagnent en retour de critiques appréciées par leurs auteurs. Cela a été le cas pour celui consacré à Marc HERRAND* que Louis PETRIAC avait rencontré à Strasbourg (photo ci-dessus), une ville où le maestro réside à nouveau après y avoir vu le jour voici déjà quatre-vingt onze ans. Une ville qu'il avait dû un temps quitter pour fuir un embrigadement dans les Jeunesses hitlériennes, comme s'est plu à le rappeler son ami de longue date Jacques BODOIN.

    Après la disparition de son épouse Yvette GIRAUD, décédée le 3 août 2014, nous avions reçu un message de Marc HERRAND qui évoquait l'ouvrage que nous venons de publier quelques semaines plus tôt. L'une de ses amies japonaises Masako OKADA, Chevalier de l'ordre des lettres, qu'il connaît depuis 1956 et qui continue à traduire et à monter des pièces de théâtre dans son pays à plus de quatre-vingt ans, avait lu notre ouvrage. " Marc San, lui avait-elle écrit, merci pour le beau livre que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer. Je l'ai lu d'un seul trait ! Beaucoup de photos, des documentations précieuses disposées artistiquement ! Bravo ! Bravo pour l'auteur et bravo pour Marc San ! Il y a des choses que je ne connaissais pas du tout... La première rencontre avec Yvette San sous le soleil complice du Liban... Votre escapade à Venise..."

    Inutile de dire que notre premier label avaot pris beaucoup de plaisir en 2014 à publier ce portrait qui faisait suite, chez nous, à plusieurs autres documents consacrés à des artistes ou des personnalités dont on ne parle hélas guère, quand on en parle. Et pourtant, s'agissant de Marc HERRAND qui aura côtoyé les plus grands, de Charles AZNAVOUR à Edith PIAF en passant par Charles TRENET et Henri SALVADOR ou Henri CONTET, que de succès et que d'humilité qui mériteraient plus souvent d'être soulignés !

    Un ouvrage toujours disponible sur notre boutique en ligne.

    MARC HERRAND, UN INOUBLIABLE GRAND MONSIEUR DE LA CHANSON... L. PETRIAC

     Marc HERRAND, ici avec sa regrettée épouse Yvette GIRAUD

    Marc Herrand... Des rencontres dont on aime à se souvenir...

     
    * Marc HERRAND, un inoubliable grand Monsieur de la Chanson française, ISBN n° 978-2-918296-29-4
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  • Il était le diable... et le petit ange de Magda, la chienne

    Bien que pour le livre d'Emma CRAIGIE (1) il se soit agi d'une version romancée, ce que l'auteure y rapporte s'inspire de faits réels et de témoignages collectés auprès de la secrétaire d'Adolf HITLER : Traudl JUNGE et surtout auprès de Kathe HUBNER, une gouvernante qui avait servi chez les GOEBBELS qui en fera de son côté un autre ouvrage avec le concours de Petra FOHRMANN. Ainsi en est-il de cette rencontre de la jeune Helga GOEBBELS, l'aînée de la "Chienne du Troisième Reich" avec sa petite voisine juive à Schwanenwerder où sa famille venait de s'installer dans la grande banlieue de Berlin. Juste avant que son père, le propagandiste nazi, envoie les parents de la gamine dans un camp de concentration. Les termes du paragraphe consacré à ce contact entre les deux fillettes sont du reste d'une intensité laissant présager le drame...

    (...) Nous avons traversé l'herbe encore mouillée pour gagner le bord du lac. Mes chaussettes et mes chaussures étaient toutes trempées. Il y avait une fille dans le jardin d'à côté. Elle faisait de la balançoire et ses bottes en caoutchouc s'élevaient haut dans le ciel. Elle nous a fait coucou de la main mais Maman nous a interdit de lui répondre. Elle nous a dit que, malheureusement, le problème de cette maison était que les voisins étaient peu recommandables. Elle nous a dit que Papa allait s'en occuper... J'ai rencontré Reggie lors de mon premier été sur Schwanenwerder. On nous envoyait toujours jouer dehors après le petit déjeuner et, parfois, je sortais de mon propre chef dans l'espoir d'apercevoir la fille des voisins... J'ai bien peur de ne pas avoir le droit de discuter avec toi, ai-je chuchoté. C'est ridicule, répondit-elle, ça doit être parce qu'on est juifs ! Mais, ne t'en fais pas, ça n'est pas contagieux !

    Cette voisine d'Helga, la petite Reggie GOLDSCHMIDT venait de perdre sa maman. On devine en poursuivant la lecture de cet ouvrage qu'elle avait déjà été déportée et que la petite n'avait plus que son père, Il fera lui aussi partie d'un autre convoi ! Avec sa fille ! Helga n'aura donc plus jamais l'occasion de partager ses jeux avec la petite juive ! Il est facile de mesurer de quelle façon l'aînée des GOEBBELS a donc pu être élevée aux côtés d'une mère comme Magda, devenue profondément antisémite au cours des dernières années et quels concepts cette dernière avait tenté d'inculquer à sa fille ! Cet ouvrage d'Emma CRAIGIE et le témoignage de la gouvernante Kathe HUBNER ne font que préciser davantage certains des traits de la personnalité de l'épouse du propagandiste nazi. Ils démontrent, une fois de plus, l'absence d'empathie qui caractérisait cette femme monstrueuse dont on cherche toujours à faire une "mère" qui n'aurait agi que par idéologie nazie. Alors que tout porte à croire qu'elle n'était qu'une créature perverse et une dangereuse manipulatrice qui ne brûlait que d'une seule envie, celle d'accéder aux plus hautes responsabilités de la nation en partageant, qui sait, la couche du "Fiancé de l'Allemagne" !

    (1) Dans les yeux d'Helga traduit de l'Anglais Chocolate cake with Hitler

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-43-0

     

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    Le 21.11, France 2 diffusera un film sur Magda Goebbels...

    Après-demain soir 21.11, France 2 diffusera à 22h55, juste derrière un reportage sur les Jeunesses Hitlériennes, un film sur Magda GOEBBELS qui a déjà été diffusé en Belgique et en Suisse voici quelques semaines. Après la sortie de commentaires très élogieux sur celui-ci, ma seule crainte, et elle est fondée au vu de ce que je découvre chaque jour ici ou là, est que ce film puisse s'inspirer une fois de plus d'images très propagande nazie qui n'ont rien à voir avec la réalité. Car la réalité on la devine si, du moins, on a lu les ouvrages de Oliver HILMES et de Léonid GUIRCHOVITCH quant à l'existence de ce journal intime de la "Chienne" dont on ne parle pas ! Et pour cause, puisqu'il atteste lui aussi tout comme un document publié par le média Bild, en Allemagne SVP, que cette Magda, bourgeoise facile à vivre, ai-je entendu dernièrement, avait bien un père juif en la personne de ce pauvre Richard FRIEDLANDER qu'elle aura laissé déporter à Buchenwald sans lever le petit doigt. Et que c'est pour se fabriquer un profil post mortem plus favorable qu'elle aura tué six enfants innocents dans ce bunker de Berlin. Pour ne pas prendre le risque qu'un jour ils puissent découvrir ce qu'était le National-Socialisme et qui était réellement cette mère flattée par toute une propagande nazie qui avait choisi d'en faire une "Première dame du grand Reich" avec un d minuscule !

    Louis PETRIAC

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  • La première rencontre de Duf aura lieu à Montpon !Juste retour des choses, c'est le 04.12, au sein de l'univers hospitalier qu'aura lieu la première rencontre d'Edouard DUF avec ceux qui le suivent et auxquels il présentera son Parfum de diable. A Montpon très exactement où il a dû côtoyer à son arrivée en Dordogne un univers fait de spleen, qui lui a également permis de concevoir certaines de ses plus belles pages dont cette nouvelle : Full métal bom. Une histoire à donner le tournis au lecteur et où la fin livre en conclusion nombre d'interrogations sur ce Saul, personnage central de l'affaire. Avec, au passage, des questions qui resteront sans réponse. Mais c'est sans doute ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire rédigée dans un style polar et sur fond d'hallucination.

    Pas étonnant qu'Edouard DUF ait choisi le secteur hospitalier pour cette toute première séance de signature. Preuve qu'il n'a pas oublié son hospitalisation aux Enfants Malades de l'Hôpital parisien Necker après cette invraisemblable absorption de soude caustique, prélude à un très long parcours. Celui qui aura permis de sauver un bambin tout juste âgé de 18 mois !

    Il n'est pas trop tard pour réserver ce premier ouvrage réellement abouti qui a valu à DUF de beaucoup travailler pour qu'après un essai poétique, cette initiative soit aussi couronnée comme celle de la réappropriation d'une existence qui avait bien failli lui échapper voici... quarante-quatre ans ! Il a d'ailleurs décider de faire appel au fonds initiative Ulule.fr pour que ce projet, vital pour lui, lui permette de trouver un écho supplémentaire. Depuis son lancement en octobre 2010, ce fonds a permis à 20 176 projets créatifs de pouvoir être financés avec le soutien d'internautes du monde entier. "C’est, dit-il, l’envie de faire un ouvrage dont on pourrait parler qui m’a incité à travailler à un projet un peu plus large. Ce n’est pas un rêve d’enfant mais le fruit d’une force puisée pour lutter contre la perte d’une stabilité, et l’avenir incertain d’une existence parfois bancale".

    PARFUM DE DIABLE, Edouard DUF, ISBN n° 978-2-918296-4-23 - 16,50 € jusqu'au 15.12.

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  • Couvert Négations A3

    L'auteur de Négations l'admet lui-même, le profil des coupables d'actes répréhensibles ne révèle pas toujours ce qui va leur valoir, un jour, de faire l'actualité. Rien ne laissait supposer, dit-il, qu'ils puissent être capables, un jour, d'en arriver à commettre l'irréparable. Seraient-ils pris dans une gigantesque mise en scène, une gigantesque tromperie où l'homme sait de moins en moins, aujourd'hui, qui il est réellement et ce ce dont il peut être capable lorsque des événements l'y conduisent ? Il y a dans l'observation attentive d'agissements, souvent en complète inadéquation avec le profil déclaré de leurs auteurs, de quoi interpeller. Il était fasciné ou sous emprise... entend-on dire quelquefois à propos d'un tueur ou d'un prédateur ! Mais combien sont-ils ainsi à avoir attenté à la vie de leurs semblables parce qu'ils portaient en eux un germe, mauvais hélas, héritage d'une éducation mal assumée ou parce qu'ils avaient subi un outrage qui avait faussé leur façon d'appréhender les autres et leur comportement !

    Dans le polar qui a été publié, ce sont les agissements de responsables qui sont montrés du doigt. Dans une petite ville de Province où jamais auparavant rien n'avait transpiré. Parce que là aussi, loin des mégapoles, on en arrive parfois à commettre des actes qui ne grandissent pas l'espèce humaine. L'un des observateurs attentifs de nos travers le concédait voici quelques années dans un ouvrage consacré à la perversion ("Les manipulateurs sont parmi nous"), il y a visiblement de plus en plus d'errements dans notre société. Et puis, que ne serait-on pas prêt à faire pour conserver aux yeux des autres cette part de notoriété sans laquelle aucun individu ni aucune structure ne peut plus, de nos jours, fonctionner ? On savait que le pouvoir pouvait rendre fou. En lisant Négations, on en a une nouvelle illustration. Il suffit d'ailleurs de voir ce qu'on est prêt à faire pour arriver à gagner des parts de marché au détriment des autres ! Surtout à la veille d'élections municipales ! Truquages en vue de prendre le contrôle d'une affaire jusqu'alors dirigée par un homme controversé obsédé par l'échec, stratégies d'image douteuses destinées à disqualifier des créateurs en vue de s'approprier leurs concepts... La liste est longue.

    Vous pouvez toujours vous procurer l'ouvrage.

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  • Notre diffusion s'accélère...

    C'est toujours motivant pour une petite structure de gagner de nouveaux points de vente permettant la diffusion de ses ouvrages.

    Intéressés par notre dernière production MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, nous rajoutons à notre liste d'interlocuteurs désormais privilégiés deux nouvelles enseignes que nous remercions pour leur confiance :

    La Librairie MOLLAT, 15 rue Vital Carles à Bordeaux (33000) ainsi que la Librairie L'ARMITIERE, 66 rue Jeanne d'Arc à Rouen (76000)

     

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