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    Négations (tome 2) ou quand une tueuse est incarcérée...

    Négations (tome 2) ou quand une tueuse est incarcérée...Il se passe décidément de drôles de choses à Bressoire où les derniers événements ont vu une prédatrice impliquée, la belle Irène. Une femme qui, entre deux pulsions, ne manque pas d'étonner par ses aptitudes de séductrice. Incarcérée, tout va s'accélérer au début du tome 2 de Négations...

    EXTRAITS : La lourde porte en acier peint refermée derrière lui, le fourgon cellulaire s'immobilisa dans la cour de la centrale et plusieurs gendarmes en descendirent, escortant celles qu'ils avaient mission de convoyer à leur lieu de détention. Une fois l'appel des nouvelles arrivantes effectué, les quatre détenues furent aussitôt conduites dans l'un des bâtiments faisant face à la grande cour d'arrivée de la centrale. Déjà menottées, il ne leur manquait plus que la tenue de couleur orange qu'on demandait à toutes les marginales de revêtir peu de temps après leur arrivée à Trévois. Douchées, recensées et en possession de leur paquetage remis à l'entrée, les quatre nouvelles y auraient droit comme toutes les autres détenues de l'endroit. Sans doute pour les repérer plus facilement si l'envie leur prenait un jour de vouloir se soustraire à l'administration de la centrale et à l'affection de celles qui étaient chargées de veiller étroitement sur elles.

    - Alors, c'est toi la nouvelle ? fit l'une des surveillantes en treillis bleu nuit, s'avançant dangereusement au devant de celle dont toute la presse n'arrêtait plus de parler depuis son arrestation, et que la centrale s'apprêtait à accueillir. Non sans une certaines effervescence et quelques "youyous" de la population maghrébine.

    Devant une stature impressionnante, Irène resta médusée. Pas tellement à cause du poids de l'intéressée qui devait bien avoisiner un bon quintal, s'il ne le dépassait pas. Mais plutôt à cause de ce qui tenait lieu de bras, et chez l'intéressée des battoirs affreusement tatoués. Ce qui donnait du personnage une idée du goût discutable qui pouvait être le sien. Il y avait de l'avis de certains humoristes : "de la lecture pour les longues soirées d'hiver". En admettant que l'on puisse apprécier ce genre de prose ou la poésie qui s'en dégageait, voire la compagnie de telles énergumènes.

    NEGATIONS, tome 2, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-37-9

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  • Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...Au moment où chez nous se créait une structure avec davantage de moyens, succédant à un label libéral qui n'avait pas assez élargi la gamme de sa production, DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS sortait un premier ouvrage dont on a pas assez parlé. Alors qu'il aurait dû pousser les gens à s'interroger davantage sur l'héritage de la propagande des GOEBBELS ! D'autant qu'au même moment, FRANCE-TELEVISION diffusait un nouveau portrait tronqué de cette "Chienne du Troisième Reich" s'appuyant, une fois encore, sur des témoignages discutables. Ceux savamment mis au point par une propagande nazie efficace, soucieuse de faire de Magda GOEBBELS une "grande dame", alors qu'elle souffrait, selon nous, et après une enfance calamiteuse, des pires travers.

    Les nombreux articles que nous avons consacrés à la Frau Doktor Reichsminister GOEBBELS sont le fruit d'un long travail de prospection qui nous a confortés dans le fait que "la mère idéale du Troisième Reich" était une... perverse narcissique. Avec des traits parfaitement décrits par le docteur Marie-France HIRIGOYEN dans un ouvrage traitant du harcèlement moral. Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que d'autres recherches aboutissent et, après les investigations opérées par le journaliste et écrivain Oliver HILMES voici quelques mois, tout porte à croire que ce sera bientôt le cas.

    L'ouvrage est proposé dans notre boutique en ligne.

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2- 918296-43-0

     

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  • Petites âmes de Suzanne Charvet... La postface de Brigitte Bardot  Petites âmes de Suzanne Charvet... La postface de Brigitte Bardot

    Petites âmes de Suzanne Charvet... La postface de Brigitte Bardot « N'en déplaise aux physiciens, disait-elle, le mouvement perpétuel existe bien, c'est la queue d'un chien heureux ! »

    Dans un magnifique recueil de poésies conçu en hommage à tous ses petits complices à quatre pattes : Petites âmes, la poétesse créole Suzanne CHARVET (en médaillon) avait voulu évoquer ses coups de coeur pour tous les petits réfugiés avec lesquels elle partageait son quotidien. C'était en 2006 et ce recueil avait permis à notre label DECAL'AGE PRODUCTIONS de voir le jour. D'abord sous une forme libérale en prolongement de l'activité d'un atelier d'écrivain public, avant de devenir ce qu'il est devenu ces derniers mois, celui d'une société du même nom dont l'objectif est aujourd'hui d'élargir sensiblement ses prérogatives et ses domaines d'intervention. Supportrice d'un label qu'elle avait contribué à créer, Suzanne CHARVET, polyglotte, nous quittera cependant deux ans plus tard en septembre 2008 et son regard acéré fera longtemps cruellement défaut à notre label.

    Faute de référencement suffisant, son recueil de poésies n'avait obtenu fin 2006 au moment de sa sortie qu'un succès discret mais il s'écoule toujours. Il reste aussi, aujourd'hui encore, le témoignage d'un échange avec l'ancienne actrice Brigitte BARDOT dont chacun sait quel est le rôle au sein de sa fondation de défense animale. Un échange qui vaudra à Suzanne CHARVET ce petit billet de Brigitte (ci-contre) enthousiasmée par le travail intemporel d'hommage à ces Petites âmes que l'auteure avait bien voulu produire sous notre label pour nous prouver son amitié et nous encourager.

    Illustré, ce recueil vous pourrez désormais le retrouver dans notre boutique en ligne.

    PETITES AMES, Suzanne CHARVET, ISBN n° 978-2-918296-58-4, 17 euros

    Petites âmes de Suzanne Charvet... Avec une postface de Brigitte Bardot

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  • Jean-Louis et Guy à Jeun. et Montagne 01

    1941... Guy Bourguignon et Louis Jacob, une longue histoire

    Avant de rejoindre les rangs des COMPAGNONS DE LA MUSIQUE de Louis LIEBARD à Lyon, Louis JACOB, pas encore devenu l'un des fiancés de la grande PIAF et le Jean-Louis JAUBERT, futur Compagnon de la Chanson que l'on a connu quarante ans durant, avait déjà rencontré Guy BOURGUIGNON (en photo ci-contre). C'était dans la Chartreuse, en juin 1941 au sein de l'un de ces Chantiers de jeunesse mis en place par le gouvernement de la collaboration avec les nazis. Dans un numéro sorti en juin 2013, peu après le décès de Jean-Louis JAUBERT, la publication de JEUNESSE ET MONTAGNE, du nom de ce Chantier de jeunesse de l'époque, rendait hommage à l'un de leurs anciens condisciples : Louis JACOB. Un document qui revient dans le détail sur l'animation que les deux jeunes gens avaient proposé à leurs jeunes copains d'alors. Il donne une idée de la créativité précoce de ces deux hommes et du lien qui a longtemps continué à les unir à leurs camarades de camp de travail. C'est grâce à l'ouvrage consacré au Périgourdin Guy BOURGUIGNON publié fin 2013 que notre auteur avait pu échanger avec ces anciens de JEUNESSE et MONTAGNE et qu'il avait pu recevoir un exemplaire de leur hommage au disparu.

    On notera aussi, mais seulement pour l'histoire, qu'il n'y avait aucun lien de parenté entre les parents de Louis JACOB alias JAUBERT et ceux de Simone VEIL née JACOB, notre ancienne Ministre de la Santé.

    Pour pouvoir prendre connaissance du document figurant en tête d'article avec un meilleur confort de lecture, vous pourrez cliquer sur ce lien.

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  • Nous aussi, nous avons bien des certitudes !En 2017, après avoir repris la diffusion du catalogue d'abord créé à titre personnel et libéral par Louis PETRIAC, quand il s'est agi d'élargir un peu notre collecte d'informations et donc, aussi, ce qui pouvait donner lieu à publication, nous sommes nous lancés vers la création d'un espace où pourraient être développées certaines de ces informations. Tant dans le domaine du fait divers que dans celui de l'histoire et d'un passé trouble où, à l'évidence, notre pays a failli, très précisément durant la période 1940-1944.

    Après un rodage nécessaire, cet espace a aujourd'hui pris son envol puisque une à deux fois par semaine CERTITUDES publie un article. Avec, parfois, un prolongement proposé vers les sites sociaux avec lesquels nous communiquons (Twitter et Facebook). Si vous nous suivez, vous aurez ainsi pu découvrir des articles sur des personnalités parfois décriées et ayant fait la une de l'actualité ou d'autres faits d'actualité, articles très souvent complétés par un film, un reportage ou un extrait vidéo.

    Ainsi en est-il de :

    Les suicides de Wildenhagen

    Jacques Bonsergent, le patriote éploré

    La révolte du ghetto de Varsovie

    Pierre Laval, le souteneur de la collaboration avec les nazis

    Si vous avez raté ces articles, nous vous proposons de les revoir ou de les découvrir avec quelques autres avec une centaine d'entre autres.

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  • Août 1944... Le maquisard trélissacois était salement amoché !

    Août 1944... Le maquisard trélissacois était salement amoché !Il le confesse dans l'ouvrage de mémoires qu'il a conçu, le 24 août 1944, après avoir participé avec quelques autres à la libération de son cher Périgueux, et alors qu'il se dirigeait avec l'un des groupes d'Angelo Ricco vers une ville d'Angoulême encore occupée par les troupes allemandes, il sera salement amoché. Aux carrières Sainte-Catherine, sur la route des Charentes, un obus allemand aura raison de l'un de ses bras, au point que l'on craindra longtemps le pire, malgré un garrot de fortune réalisé avec un bout de toile de parachute afin de stopper l'hémorragie d'une artère. Aussitôt évacué vers une annexe de l'hôpital de Périgueux installée provisoirement rue du Président Wilson, on le croira même mort et il échappera de peu à la morgue où il se réveillera quelques heures plus tard, conscient que son heure n'était pas encore arrivée.

    Quelle magnifique leçon d'espoir et de vie aura pu donner ce jeune combattant de vingt ans qui, durant deux ans avait participé à nombre de grandes opérations en Périgord ! Robert SUDEY, revient dans Ma guerre à moi sur ces journées décisives sonnant le début de libération d'un pays trop longtemps sous le joug des nazis qui avaient reçu le renfort de la triste Waffen SS montée du sud du pays et en route pour la Normandie, auteure de massacres de civils sans précédent.

    « Beaucoup de résistants en Périgord ne seraient pas restés entiers, assure-t-il, s'ils n'avaient pas la chance, comme moi, de croiser sur leur chemin, le Professeur Fontaine. D'abord affecté à l'Hôpital de Périgueux, il intégrera ensuite le centre de Clairvivre en qualité de médecin-chef. Cet éminent spécialiste était, à l'époque, devenu le chirurgien de la Résistance, opérant souvent dans des conditions relevant de l'exploit. Parfois en toute discrétion car il s'agissait de ne pas se faire pincer ». C'est d'ailleurs grâce à une opération miraculeuse que le jeune SUDEY parviendra à conserver un bras, certes atrophié, mais entier.

    MA GUERRE A MOI... RESISTANT ET MAQUISARD EN PERIGORD, ISBN n° 978-2-918296-23-2

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  • Il aura fallu entreprendre ce voyage au pays de la déraison...

    Avril 1988... L'homme, encore jeune, était à bout de souffle ! Privé du moindre soutien, ce seront un peu plus de deux années d'errance qu'il passera à tenter de comprendre ce qui avait bien pu lui arriver et pourquoi il avait choisi de renoncer. Avec, en prime, la découverte d'un monde que jamais il n'aurait pensé pénétrer un jour : celui de la déraison. Ces trois mois d'immersion dans l'un de ces hôpitaux où sont mêlés ceux ne présentant pas de pathologie particulière et ceux qui ont depuis longtemps basculé dans le délire, l'auteur en parle dans un ouvrage d'un peu plus d'une centaine de pages : Voyage au pays de la Déraison. L'ouvrage évoquant ce voyage n'était au départ qu'un vulgaire journal de bord, pas encore un essai d'art thérapie et un document banal qui n'évoquait qu'une mise entre parenthèses. Parce qu'il fallait échapper aux distributions massives de médications inappropriées et surtout, ne pas perdre le fil, celui qui reliait encore son auteur à un monde qu'il avait tenté de fuir et qui avait subitement choisi de lui tourner le dos.

    Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est dans cet environnement où l'on déraille facilement, que l'auteur a commencé à se reconstruire et à oublier un début de parcours chaotique. En découvrant, d'abord perdu, une volonté de témoigner de sa rencontre avec des gens qui n'avaient eu que le tort de ne pas avoir su résister à la pression d'un monde impitoyable où tout n'est pas qu'amour. Comme il le dira en s'attelant à un travail qui lui aura tout de même demandé quelques années, il suffisait pour réfléchir, que le décor s'y prête et que la folie, la sienne comme celle des autres, serve de déclic à l'envie légitime de tout dire. Un ouvrage fort que l'auteur, sur le point de devenir éditeur après avoir patiemment trouvé sa voie contre vents et marées, publiera à la fin de l'année 2005 après avoir découvert ce qu'était la résilience si chère au psy et écrivain Boris CYRULNIK déporté enfant dans les camps de la mort nazis.

    Nous avons pu retrouver au moment où nous ne nous y attendions pas une vidéo mettant en scène cet univers dont il ne reste aujourd'hui plus grand-chose à Neuilly-sur-Marne. Il n'aura donc abrité les gens perdus temporairement ou définitivement qu'un siècle avant que des pelleteuses dégagent ce qui restait d'un hôpital conçu en 1895 ! Mais que de souvenirs pour notre auteur !

    EXTRAITS : C'est l'histoire d'un fou... Combien de fois, à l'école, avais-je ainsi entendu débuter une histoire ? J'étais cependant loin d'imaginer comment les fous vivaient et surtout où ils vivaient. En un mot, l'endroit où on les gardait pour qu'ils ne dérangent pas les autres et qu'ils ne fassent pas tâche dans le décor ou, comme disent les gens bien-pensants, qu'ils ne troublent pas l'ordre public... Lorsque j'entendais parler d'asiles de fous et de fous, je me référais aux quelques clichés auxquels j'étais attaché comme un grand nombre de mes semblables. Celui de demeurés roulant par terre, les yeux hagards, ou suspendus aux branches d'un arbre dans un grand jardin, sous l'oeil attentif de quelque cerbère prêt à intervenir. Il suffit du reste de se remémorer certaines scènes du film que Milos Forman a consacré au sujet il n'y a pas si longtemps et dont on vient de réaliser une adaptation théâtrale, pour se rendre compte à quel point ces clichés ont la peau dure. Sans doute faudra-t-il encore quelques années avant que le sentiment des gens change à propos de ces hôpitaux que sont restés les asiles et surtout de ceux qui les peuplent, constituant une réelle population d'exclus en complet décalage avec leur époque. 

    VOYAGE AU PAYS DE LA DERAISON, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-95241-17-07

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  • Shunet... Regards amusés sur l'horreurL'extrait ci-dessous, que SHUNET rapporte presque en riant aujourd'hui de celui qui la terrorisait, montre le rôle qui a pu être celui de cet ouvrage dans lequel il fallait oser dire pour retrouver l'estime de soi qui lui avait si longtemps fait défaut !

    EXTRAIT : « Le premier rendez-vous se passa mal pour lui ! L’ostéopathe ne mâcha pas ses mots, lui disant qu’il était inadmissible qu’il ne se soit pas aperçu de mon calvaire et surtout de la douleur ressentie à chacun de nos rapports ! Ce faisant, il s’aperçut après m’avoir auscultée que j’avais le coccyx luxé, ce qui devait être dû à une chute du camion de mon père. Voulant en descendre en sautant comme le font les routiers, je m’étais retrouvée par terre sur le derrière avec ensuite un gros bleu sur mon postérieur et l’impossibilité de m’asseoir facilement pendant quelque temps. Du coup, au lieu d’être vers l’intérieur, mon coccyx l’était vers l’extérieur, ce qui ne devait pas faciliter les échanges ni, pour reprendre les propos de l’ostéopathe, "nos trucs exotiques". Le coccyx luxé... Au retour, Raymond, qui n’avait pas compris un traître mot de ce qui s’était dit, assimilant le terme de luxé à de la luxure, m’attrapa par les cheveux en me disant que je n’étais qu’une pute, ce qu’avait démontré le docteur quand il avait parlé de coccyx luxure... Au point que je dus appeler le praticien en larmes pour lui demander la signification exacte du terme employé, afin de pouvoir expliquer à mon tortionnaire ce que ça voulait dire, m’aidant pour ce faire du haut-parleur du téléphone. Au risque d’être prise pour une folle. »

    Nous vous rappelons que vous pouvez toujours réserver cet ouvrage avant le 30 septembre prochain et également participer à la cagnotte permettant à l'auteure de prévoir un stock d'ouvrages un peu plus conséquent. Une cagnotte où ceux qui le souhaitent pourront donner quelques euros utiles d'ici le 31 août prochain puisque les délais ont été récemment prolongés par l'organisatrice en charge du dossier chez LEETCHI.COM.

    ET POURTANT... JE SUIS TOUJOURS LA, SHUNET, ISBN n° 978-2-918296-44-7

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  • Gérard Sabbat : il avait participé à la promotion de nos premiers ouvrages

    Sans vouloir pasticher le regretté COLUCHE sur les excédents vinicoles, il faut bien reconnaître qu'avec lui, Gérard... le rire était obligatoire ! Que de mimiques suggestives, que de facéties... le public en a longtemps redemandé. Cette photo de LIFE (ci-dessus) prise lors de la tournée américaine des COMPAGNONS DE LA CHANSON aux Etats-Unis en 1952 est là pour le démontrer. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur cette prestation de comique troupier. Elle se trouvera confortée en 1956 au moment du départ vers d'autres cieux de Jean ALBERT dit le "P'tit rouquin" car il importait que le groupe trouve un nouveau boute-en-train.
    Il suffit d'évoquer ce talent de comique de Gérard pour le voir interpréter aux côtés de ses amis Perrine était servante avec ses grimaces irrésistibles, les Jumelles de marine ou la Costa Brava avec son tuba. Haut de cinq pieds six pouces, s’il est arrivé dans le groupe du Chef Louis LIEBARD quasiment en culottes courtes en 1945, c’est parce qu’il entendait de la fenêtre de l’appartement familial le bruit des répétitions à la Villa du Point du Jour. Il n’en fallait pas plus pour que Gérard SABBAT, Lyonnais d’origine, né le 26 septembre 1926, ait eu envie d’aller voir ce qui se passait chez les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, au 10 du chemin de Champvert ! Alors qu’en passionné de théâtre, il se destinait à la prêtrise au terme de deux années de séminaire ! Allez savoir pourquoi aurait pu dire Jean BROUSSOLLE ! Celui qui deviendra quelques années plus tard avec ses airs de comique troupier averti l’amuseur attitré des COMPAGNONS DE LA CHANSON avec ses grimaces et ses bons mots sera d’abord versé dans une seconde équipe LIEBARD avec la future Madame LANCELOT, Mireille COUTELEN qui vient de nous quitter à son tour. Mais, en février 1946, lorsqu’il s’agira de franchir le pas, il n’aura pas besoin de réfléchir très longtemps avant de rejoindre les autres frondeurs ! Ce qui lui sera du reste reproché par LIEBARD qui s’appuiera sur le fait que Gérard n’avait pas la majorité au moment de l’opération et qu’il s’agissait donc… d'un détournement de mineur ! Un épisode qui vaudra un échange de correspondance entre Louis LIEBARD et le père de Gérard, l'un se plaignant à l'autre, du fait que Gérard soit trop facilement... influençable !

    Boute-en-train, on le revoit encore répondre avec malice à Guy LUX dans un célèbre numéro de l'émission SI CA VOUS CHANTE et se voir promettre une paire de bretelles par le maître de cérémonie alors qu'il ne reconnaissait aucune introduction musicale des titres des Compagnons interprétés par le Grand Orchestre de Raymond LEFEVRE.
    Pourtant, ce comique de haut-vol, passionné de chevaux et trésorier de l'ensemble, savait être sérieux à ses heures et même touchant à l'extrême. Il suffit pour s'en convaincre de lire un extrait de sa lettre à Hubert LANCELOT écrite juste après la séparation des Compagnons et extraite du Nous les Compagnons de la Chanson du même Hubert : « Mes Compagnons, vous me manquez, et je vous écris car en ce moment j'ai besoin de vous. Je ne veux pas de réponse, mais j'ai besoin de vous moralement, de votre présence invisible, des fils qui se sont tissés entre nous malgré les heurts ou les désaccords, bien dérisoires aujourd'hui. Ce que je viens chercher auprès de vous, c'est cette chose impalpable qui nous a unis tous, depuis quarante ans. Et je ressens mieux maintenant cette richesse qui a été la nôtre et que nous avons gagnée au fil des ans sans nous en apercevoir... »
    Uniquement remplacé durant son service militaire par Mario HIRLE, on peut dire que notre Gérard aura fait partie du groupe de ses origines en février 1946 à la fin, en février 1985 ! En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Gérard qui vient de se marier avec Mireille qui lui a donné une petite Marie, est resté l'une des figures préférées des admirateurs des COMPAGNONS DE LA CHANSON ! L'accueil que les Lyonnais (photo ci-dessous) et les Crangevriens lui ont réservé lors de ses apparitions à nos dédicaces fin 2007 et fin 2008 le prouvent !
    Dommage que ses apparitions trop comptées en qualité d'acteur au début des années quatre-vingt dix n'aient pas trouvé plus de succès car l'homme aurait pu envisager une deuxième carrière ! Gérard est hélas décédé en février 2013, juste quelques semaines avant Jean-Louis JAUBERT. Il n'avait pas ménagé sa peine (photos ci-dessous) pour nous aider à lancer nos toutes premières publications en participant notamment à nos deux premières dédicaces.


     

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  • Magda Goebbels, entre cynisme et jouissance

    Magda Goebbels, entre cynisme et jouissance

    Née le 11 novembre 1901 à Berlin dans un appartement cossu de la Bülowstraße ou de la Katzerstraße, Johanna Maria Magdalena BEHREND, plus connue sous le nom de Magda GOEBBELS voire Magda QUANDT, a choisi de disparaître en mai 1945 en tuant ses six enfants dont la plus petite, Heide, n'avait que cinq ans et la plus grande, Helga, n'avait pas treize ans. Elle prétendait que son souci était d’échapper avec les siens aux Russes et à des sanctions, pour avoir si longtemps représenté un Troisième Reich dont la monstruosité interpelle toujours, et parce qu’elle ne voulait pas que ses enfants vivent dans un monde sans national-socialisme.  Ce qui est faux et que Louis PETRIAC dans un ouvrage qui aurait forcément déplu à la propagande nazie, démontre à l'appui d'un certain nombre de constats.

    Mais qui était vraiment Magda GOEBBELS ? Cette femme à propos de laquelle l'ancien ambassadeur de France en Allemagne FRANCOIS PONCET disait après l'avoir croisée n'avoir jamais vu des yeux et un regard aussi froids ? Et qu’était-elle capable de faire pour exister aux yeux du monde et paraître, comme elle l'avait toujours souhaité et dès son plus jeune âge en s'acoquinant, d'abord avec le sioniste futur ministre des affaires étrangères de Palestine ARLOSOROFF, puis ensuite avec l'industriel Günther QUANDT. Un homme qu'elle tentera même de faire chanter pour obtenir un divorce avantageux au plan pécuniaire et un superbe appartement où elle recevra longtemps ses multiples amants ?

    Longtemps après sa disparition, dans le bunker nazi de Berlin le 1er mai 1945, a-t-on vraiment tout dit à propos de cette femme qui ne s'intéressait qu'au pouvoir, quel qu'il soit. Une femme née d'une relation entre un Juif, Richard FRIEDLANDER et Auguste BEHREND, une employée de maison des RITSCHEL, qui, au début des années trente, après son mariage avec un monstre du nom de Joseph GOEBBELS, laissera emprisonner et déporter son père à Buchenwald sans intervenir. Une femme dont l'écrivain et chercheur Tobie NATHAN dit qu'elle aurait été jusqu'à ordonner la mort de l'homme qu'elle avait le plus aimé, un certain Victor ARLOSOROFF, assassiné sur une plage de Tel-Aviv en 1933. Si tant est que la perverse narcissique qu'elle était ait été capable d'aimer quelqu'un !

    MAGDA, LA CHIENNE DU TROISIEME REICH, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-43-0

     

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  • La quatrième de couverture de son ouvrage donne une idée de ce qui a incité la gamine qu'était encore SHUNET à suivre ce garçon avec lequel elle travaillait sur les brocantes.

    Les premiers temps, dit-elle, comme il était gentil avec moi, je crus en cédant qu’il prendrait soin de moi et, après un premier baiser, que « c’était ça la tendresse ». Si j’avais déjà dû m’habituer à neuf ans à avoir mes premières règles sans trop comprendre ce qui m’arrivait, vivant une sorte de sexualité instinctive, à quatorze j’étais encore un peu « nunuche ». Si j’ai fini par laisser se développer ce chantage   affectif, c’est parce qu’il m’avait fait comprendre que si je n’acceptais pas de faire l’amour avec lui, il serait obligé de me laisser. Et puis, à qui aurais-je pu parler de tout ça ? J’ai donc cédé, vivant mal ce premier rapport car, si l’amour doit être agréable, je conserve de la chose un très mauvais souvenir et le fait que cela n’a pas été, hélas, un moment très agréable pour moi, mais plutôt pour avoir la paix et éviter d’autres sanctions…

    Nous vous rappelons que vous pouvez toujours réserver cet ouvrage avant le 30 septembre prochain et également participer à la cagnotte permettant à l'auteure de prévoir un stock d'ouvrages un peu plus conséquent. Une cagnotte où ceux qui le souhaitent pourront donner quelques euros utiles d'ici le 31 août prochain puisque les délais ont été récemment prolongés par l'organisatrice en charge du dossier chez LEETCHI.COM.

    ET POURTANT... JE SUIS TOUJOURS LA ! SHUNET, ISBN n° 978-2-918296-44-7

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  • Vous êtes portables ? Oui ! Hélas, moi aussi ! Pourtant...J'ai réussi à résister très longtemps à la magie du portable et j'étais l'un des derniers à ne pas y avoir succombé. Comme un nouveau-né ou quelqu'un de complètement sénile qui aurait été apeuré par la dernière trouvaille, à l'inverse de gamins de six ou sept ans qui, depuis déjà des lustres, sont équipés, même tout petits déjà à l'école.

    Bon, j'avouerai avec cette candeur qui me caractérise, que j'avais toujours de bonnes raisons pour repousser un tel achat. Je craignais que les appels intempestifs ne me distraient ou m'empêchent de bosser, de me concentrer à l'élaboration d'une donnée. Et comme j'avoue ne pas avoir besoin de cet objet miraculeux qu'est aujourd'hui un portable pour m'aider à choisir le bon camembert au supermarché du coin, j'avais fini par ne plus penser à m'équiper comme plus de 55 millions de Français l'avaient fait avant moi ! Il aura donc fallu que j'entre dans ma 68ème année pour me décider, conscient que même ma banque me tannait désormais pour que je lui fournisse un numéro de... portable. Et que bientôt on me demanderait la même chose si je voulais tout simplement m'acheter à bouffer. Mais après tout me direz-vous, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    Cela étant, peut-être qu'après avoir visionné cette vidéo, vous aurez changé d'idée à l'égard de votre brosse à dents et que vous renoncerez à changer de portable tous les ans. Au risque c'est vrai de passer pour un(e) andouille. Mais en vous disant que vous avez peut-être contribué à éviter quelques morts supplémentaires en Afrique ou en Chine ! Encore qu'il ne soit pas prouvé que la fabrication de nos brosses à dents n'ait pas été confiée à des gamins sans défense dans un monde de plus en plus impitoyable !

    Louis PETRIAC

      

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  • Gino le pieux...

    L'ancien champion cycliste Gino BARTALI décédé en 2000, reste encore souvent au centre de tous les commentaires de presse. En 1939, à la veille de l'entrée en guerre de son pays, c'était l'un des derniers vainqueurs italiens de la Grande Boucle. Et aussi un homme à propos duquel continue à courir aujourd'hui l'image d'un homme profondément croyant que l'on avait même été jusqu'à baptiser du surnom de "Gino le pieux". Parce qu'on l'avait surpris à remercier La Madone lors de l'une de ses victoires ! Ce que l'on sait moins pour ne l'avoir appris qu'en 2013, c'est que Gino avait, sous l’occupation nazie, usé de sa renommée pour tromper la vigilance des patrouilles SS et autres fascistes, et fournir à vélo de faux papiers à des juifs entrés dans la clandestinité. Un secret qu'il gardera de son vivant sans jamais en parler !

    Champion puritain, fumeur invétéré, opposé aux idées fascistes de Benito MUSSOLINI, dévot de Sainte-Thérèse, on avait souvent du mal à comprendre ce qui motivait un personnage au regard inexpressif parfois capable de tous les excès. Comme dans les Pyrénées, lorsque effrayé par une horde de spectateurs sur le bord de la route, il avait décidé d'entraîner toute son équipe dans l'abandon du Tour 1950 alors que son coéquipier Fiorenzo MAGNI portait le maillot jaune. Déjà deux fois vainqueur de l'épreuve, avait-il cru à une sorte de fatalité et avait-il vu chez l'un de ces supporteurs français agités de Jean ROBIC roulant dangeureusement les "r" une véritable menace au point de tout déformer. C'est possible. Mais s'il avait cru être menacé par un homme avec son couteau, il avait oublié de mentionner que son prétendu agresseur brandissait un saucisson dans son autre main. Lauréat également de trois Tours d'Italie (1936,1937 et 1948) il avait participé avec Fausto COPPI et dans l'effervescence d'une reprise économique à la relance d'une Italie défaite et honteuse qui s'en voulut longtemps d'avoir été embarquée aux côtés des nazis, par un Duce aux idées contestables, dans un conflit trop grand pour elle. C'est dire s'il avait contribué à sauver son pays avec le "campionissimo" le sauvant même d'une guerre civile en gagnant une étape déterminante dans le Tour de France 1948 après l'attentat manqué contre le responsable communiste Palmiro TOGLIATTI. Jouissant d'une grande aura et comptant même parmi ses admiratrices La CALLAS rencontrée sur les plateaux de télévision, les "tifosi" lui jetaient des pétales de rose sur la route en signe de dévotion. Il faut dire que Gino BARTALI était sorti grandi de la guerre en cachant ce secret que le champion cycliste cachera puisque la vérité ne surgira qu'en 2013 faisant de lui "un juste" qui vient d'être cette fois-ci assez largement reconnu.

    Un portrait à découvrir qui figurera dans notre galerie des aînés émérites.

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