• Une terrible vérité pour les nazis !

    Magda Goebbels, une perverse narcissique ? Son profil...C'est un livre publié en mai 2016 par l’historien et écrivain Oliver HILMES « Berlin 1936 », qui évoque le premier, « un certificat de résidence de commerçant » du juif Richard FRIEDLANDER sur lequel il est précisé qu'il est le père d'une certaine Magdalena, née le 11 novembre 1901. Elle deviendra plus tard la femme modèle du futur ministre de la propagande d'Adolf HITLER dont on avait fait une « pure Aryenne ». Dans un article publié à propos de la sortie de cet ouvrage, le média BILD rappelle que lorsque Magda est née, sa mère Auguste n’était pas mariée. C'est un dénommé Oskar RITSCHEL, fils d'un constructeur, qui a vécu pendant quelques années avec Auguste BEHREND qui fera figure de "père d'accueil". Celle-ci finira cependant par épouser en 1908 Richard FRIEDLANDER, devenu marchand dans le domaine du cuir. Le média se demande dans son article : « pendant combien de temps elle avait été en contact avec le Berlinois qu'était FRIEDLANDER, né en 1881, un point qui reste obscur, » écrit BILD, évoquant un « double jeu » de la future Madame GOEBBELS qui suppose une conception implicite de l'égérie nazie par FRIEDLANDER, comme est en mesure d'en témoigner le certificat de résidence retrouvé.

    BILD évoque dans cet article un journal intime et ce que l'on sait d'un camp de concentration, celui de Buchenwald, où Richard FRIEDLANDER a été déporté en 1938 et où il mourra un an plus tard. Il est clair que les nazis avaient privilégié une version à propos de Magda GOEBBELS, celle d'une "moitié juive" ayant un beau-père juif et donc en effaçant systématiquement toute trace de la réelle paternité de Richard FRIEDLANDER. Paternité soulignée par Joseph GOEBBELS en juin 1934 dans son journal en des termes d'une précision redoutable pour leur ménage et qui constituait une terrible vérité pour les nazis. On imagine cette « chose terrible apprise par Magda », évoquée également par BILD. Ce qui n'empêchera pas l'une des femmes les plus puissantes du Reich de laisser FRIEDLANDER mourir dans le camp de concentration de Buchenwald. Peut-être aussi pour que cette chose terrible soit durablement effacée des mémoires. Nous ajouterons qu'il serait tout à fait possible que ce soit la mère de Magda qui ait livré à sa fille, en juin 1934, ces quelques précisions sur la courte liaison qu'elle avait eue avec Richard FRIEDLANDER durant l'hiver 1900-1901 et qui explique aussi qu'Oskar RITSCHEL n'ait pas voulu reconnaître Magda à sa naissance comme étant sa propre fille.

    C'est un autre auteur et chercheur, le Russe Léonid GUIRCHOVITCH qui revient sur l'existence d'un second document, ce journal intime de Magda GOEBBELS évoqué par BILD, cela dans un ouvrage publié chez VERDIER en 2014. Un journal qui aurait pu transiter par l'intermédiaire du premier fils de Magda, Harald QUANDT et qu'on a, depuis, soigneusement caché. C'est vrai que l'héritage GOEBBELS-QUANDT n'est pas très propre et que, comme chez IG FARBEN, on aura utilisé beaucoup de main d'œuvre juive déportée pour enrichir un groupe dont Günther QUANDT avait déjà fait un monstre de puissance avant guerre !

    Or, surprise des surprises, c'est à un moment où l'on évoque les dangers d'un révisionnisme visant à "arranger" des vérités dérangeantes pour les nazis que l'on s'obstine à nier ce que des historiens et chercheurs avaient mis en lumière ces derniers temps ! Et notamment cette paternité de Richard FRIEDLANDER que la perverse Magda avait effacé de sa mémoire ! Comprendra qui pourra !

    MAGDA, la chienne du Troisième Reich, Louis PETRIAC, 20 € - ISBN n° 978-2-918296-43-0

     

     

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  • Lorsqu'on regarde un tel reportage ci-dessous, on ne peut que se demander pourquoi personne n'a réagi début 1938. Aux Etats-Unis, les cafés allemands continuaient en effet à faire le plein et, au début de cette année-là, aucune menace n'avait, semble-t-il, été détectée. Il faut bien dire que tout était mis en œuvre, au nom de la propagande nazie orchestrée par le docteur GOEBBELS, pour cacher aux yeux du monde tout ce qui se passait en Allemagne. Et puis, il y a eu la diffusion d1937... Images de l'aveuglement d'un peuplee ce film aux Etats-Unis où sont apparus quelques témoignages dérangeants qui avaient a priori échappé à la censure. Berlin, Nuremberg... il y était question de défilés impressionnants à faire froid dans le dos ; on y voyait aussi des images de ségrégation raciale et d'antisémitisme, celles d'un bombardier filmé lors d'une exposition à Düsseldorf... On aurait dit que l'Allemagne dont il était question dans certaines images de ce reportage, parlait en chuchotant sans que l'on y décèle la moindre contestation. On y avait plus le droit de se mettre en grève et toute opposition y était désormais interdite. Se passait-il donc quelque chose outre-Rhin dont on avait pas su voir les fondements une vingtaine de mois auparavant lors des Jeux Olympiques de Berlin ?

    Dans un ouvrage qui a fait grand bruit (ci-contre), et publié voici déjà quelques années : Histoire d'un Allemand par un antinazi, Raimund PRETZEL plus connu sous le nom de Sébastian HAFFNER, on évoque ce qu'était réellement cette Allemagne d'avant-guerre. Un ouvrage dont il faudrait prendre connaissance, incontestablement. Autant que du reportage ci-dessous réalisé à l'été 1937 où presque rien ne transpirait encore. Ne serait-ce que pour avoir une vision différente propre à des gens qui avaient déjà tout compris et qui sera contraindra HAFFNER à s'exiler en Angleterre dès 1938.

    Louis PETRIAC

     

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  • Hist d'avant couverture

    Un quartier aujourd'hui disparu, avec ses personnages, leurs excès et leurs espoirs, leur truculence ! Un endroit où l'on vivait encore du charbon au début des années cinquante et où la vie s'écoulait parfois sans fards, simplement. Comme chez certains des bougnats de La Charbonnière. Chacun y avait sa place et on n'y excluait personne parce qu'après la guerre et un conflit meurtrier, seule comptait la vie !

    Rue de la Gare vers canalAvec d'autres priorités une cité du Millénaire vient d'y être inaugurée. Elle aura gommé l'empreinte d'un passé à la fois proche et éloigné et tout ce qui symbolisait ce quartier. Jusqu'à la trace même de ceux qui y vivaient et se dévouaient pour que les leurs ne manquent de rien. Aurait-on oublié depuis qui étaient ces hommes dont il ne reste plus que l'ombre ? Aux limites d'un arrondissement longtemps marginalisé (le XVIIIème) et d'Aubervilliers, une banlieue dortoir peu attirante, plus rien ne laisse supposer aujourd'hui que s'étendait à l'endroit même où cette nouvelle mégapole vient de voir le jour, une vaste étendue restée en déshérence des années et des années. Un endroit où s'entassaient même les ordures au début des années 2000. Louis PETRIAC qui y a vécu a voulu savoir ce qu'il restait de ce passé révolu où les hommes, à défaut d'être riches et logés confortablement, vivaient simplement en faisant face à l'essentiel ? Dans un ouvrage hommage à ce quartier disparu : Histoires d'Avant il évoque l'histoire de ce quartier. Depuis sa création au XIXème siècle jusqu'aux derniers développements et jusqu'à la création de cette mégapole commerciale qui ne laisse plus rien subsister de ce qu'était auparavant ce quartier d'Aubervilliers situé à la limite du XVIIIème arrondissement de Paris.

    L'architecte qui aura gommé toute trace de ce passé livre dans le reportage ci-dessous quels auront été ses objectifs en s'attaquant à cet ancien espace des Magasins Généraux créé au début du XXème siècle.

    HISTOIRES D'AVANT, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-11-9 - 17.80 €

        

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  • Libérateurs périgx 1944Certains des libérateurs : Roger Ranoux (à g.), Péron, Coustellier, Rouland, Ricco, Calisto et Larocque (à dr.) 

     

    Août 1944... Le maquisard trélissacois était salement amoché !Voici soixante quinze ans, Périgueux retrouvait la liberté !...

    Un anniversaire resté cher au coeur des derniers anciens combattants encore présents. Robert SUDEY qui a été décoré de la Légion d'Honneur voici un peu plus de trois ans le 20 juin 2016 et qui s'est malheureusement éteint au Printemps dernier s'était souvenu de cette journée symbolique qu'il avait évoquée dans la réédition d'un ouvrage sorti en août 2013. Enrichi de nouveaux récits et précisions, notre maquisard trélissacois avait eu à coeur à 89 ans, de donner son avis sur les quelques points qu'il n'avait pas suffisamment explicités dans la toute première version de l'ouvrage publiée en 2009. Tout en rendant hommage, aussi, à son ami Marcel LAROCQUE, décédé en 2012, LAROCQUE qui avait été chargé par le préfet de l'époque de la récupération des milliards qui s'étaient évaporés à Neuvic. Curieusement, LAROCQUE n'avait pas été entendu lors de l'audition des témoins organisée par les historiens et son ouvrage autoédité n'avait pas été suffisamment diffusé pour que l'on revienne sur "son rapport". Un document que nous avons voulu reproduire et que les internautes pourront télécharger en cliquant sur ce lien

    Médaille du lièvreCette réédition de " Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne " qui est diffusée en Périgord depuis l'été 2013 par PLB Le Bugue, a donc, cette fois-ci, été proposée avec un chapitre consacré à l'affaire du Train de Neuvic, et aussi avec quelques anecdotes savoureuses comme celle qui est attachée à cette médaille... du lièvre (rien à voir avec la déclinaison en photo à gauche et proposée en Allemagne en porcelaine). Censée récompenser ceux qui détalaient le plus vite devant le danger, Robert SUDEY est le premier à reconnaître qu'il y a des jours où il aurait pu remporter la distinction tant il avait eu "chaud aux fesses" devant l'ennemi ! Comme ce jour où rue Limogeanne, suivi par ce qu'il pensait être la police allemande, il était entré dans un salon de coiffure avec l'un de ses amis et en était ressorti méconnaissable, avec un indéfrisable.

    Si vous êtes attachés à la vérité et non aux versions édulcorées des faits comme ceux parfois racontés dans la presse, alors n'hésitez plus. Il nous reste encore quelques dizaines d'exemplaires de cette réédition !

    Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, Robert SUDEY, ISBN n° 978-2-918296-23-2

      

     

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  • 9782918296232

    Le Bot décore 03 
    Il nous a quittés au Printemps mais nous n'oublions pas, surtout en ce 14 août, une date qui lui aurait permis de fêter ses 95 ans ! Dans son ouvrage, il évoque ses vingt ans surtout marqués par la libération de Périgueux quelques jours plus tard.
    "La chose nous tenait à cœur depuis assez longtemps pour que nous reportions une nouvelle fois à plus tard… la libération de Périgueux.
    Bien entendu, ce 20 août est resté présent dans nombre de mémoires de ceux qui vivent encore aujourd’hui. Tout autant que les multiples tragédies qu’il nous aura été donné de voir les uns et les autres. Surtout en 1944 !
    Je le reconnais, un peu plus de deux années venaient de s’écouler depuis mon engagement au 27ème BCA d’Annecy et j’étais toujours soucieux de venger mon frère tué au début des hostilités. Cette libération s’est mieux passée que prévu. Comme j’ai eu l’occasion de le déclarer à Sud-Ouest dernièrement, en dehors de quelques coups de feu échangés à Marsac, il serait faux d’affirmer que l’on s’est battu dans Périgueux pour libérer la ville du joug allemand. Je conserve pour ma part un tout autre souvenir. Celui d’une journée un peu bizarre où dans une ville que l’ennemi avait quittée depuis la veille au soir 19 pour gagner l’Atlantique, on put éviter bien des heurts devenus inutiles et sans doute aussi bien des massacres. Contrairement à tout ce qui s’était déroulé auparavant dans une région guère épargnée par les combats. Brantôme, Puy-de-Fourches, Atur, Coursac, Saint-Pierre-de-Chignac, Eyliac, Saint-Astier en porteront longtemps les traces..."
     
    20 août 1944... Comment oublier ! Périgueux se libérait alors du joug de l'occupant nazi et notre maquisard trélissacois Robert SUDEY (en photo ci-dessus) venait de fêter le 14 du même mois ses vingt ans ! En août 2013, au moment où il publiait son ouvrage, il s'apprêtait à fêter ses... 89 ans, et il n'avait rien oublié de ces heures qui faillirent être aussi, pour lui, les dernières avant qu'il manque de perdre la vie devant Angoulême, touché par un éclat d'obus ennemi. On le croira quelque temps mort avant qu'à la morgue, notre maquisard se réveille et qu'un chirurgien émérite, le Strasbourgeois FONTAINE, plutôt que de lui couper le bras, choisisse de le lui sauver en lui greffant des tendons de chien à la cité de Clairvivre. Dans l'ouvrage mémoire dont une nouvelle version enrichie d'éléments supplémentaires a été achevée voici quatre ans déjà, Robert SUDEY se livre cette fois-ci totalement. L'homme a conservé toute sa vivacité d'esprit et il prend régulièrement plaisir à aller répondre aux plus jeunes lorsqu'on l'invite comme cela a été le cas à l'école du Toulon près de Périgueux. C'est sans doute cette vivacité qui lui a enfin permis l'an passé d'être décoré de la Légion d'Honneur. Dans cette version enrichie, il donne son sentiment sur l'affaire des milliards de Neuvic en rendant hommage à son ami Marcel LAROCQUE, le chef du bataillon Marc, qui nous a quittés en 2012. Les lecteurs intéressés par ce dossier pourront télécharger le supplément Larocque (version PDF) que nous avons choisi de mettre gratuitement à la disposition de ceux qui le souhaiteraient. Il leur suffira de cliquer sur le lien correspondant. L'un des derniers ouvrages conçus par un maquisard en vie qui épatera ceux qui se passionnent pour cette période sombre de l'histoire de notre pays !
     
    MA GUERRE A MOI... RESISTANT ET MAQUISARD EN DORDOGNE, Robert SUDEY
    ISBN n° 978-2-918296-23-2, 20.00 euros  
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  • L'ancien délégué syndical n'a pas oublié cette terrible année 1943 !

    L'ancien délégué syndical n'a pas oublié cette terrible année 1943 !Jean RODON (ci-contre) n'a pas oublié, même longtemps après, retrouvant quelques-unes des notes qu'il avait conservées ! Mais comment pourrait-on oublier une telle époque que celle de cette guerre ridicule qui lui avait presque tout pris si ce n'est la vie ? Une guerre qui aura sans doute permis l'émergence de cette rébellion affichée dès son retour du S.T.O. Au point d'en faire un militant et de le voir défendre les acquis sociaux de la collectivité. Pour que certains de ceux qui les employaient ne profitent pas de la faiblesse de gens sans défense ou moins armés qu'il ne l'était. Mais, devant cet embrigadement forcé au S.T.O qui lui avait valu de devoir partir dès février 1943 sans même que la loi que les nazis avaient promulguée soit respectée, lui qui était né en février 1923 et qui n'aurait pas dû partir aussi vite, qu'aurait-il fallu en faire ? Protester au risque d'être déporté pour s'être manifesté ? Lui, le fils d'élus communistes qui étaient en train de mettre la pâtée au même moment aux troupes allemandes à Stalingrad ?

    Revenu en juin 1945, et alors qu'il aurait dû, là encore, protester à son retour de tant de méfiance, il acceptera même comme certains autres de faire face et d'être honteusement pris pour "un collabo" ! Ce dont il se défendra jusqu'à la fin de ses jours. Issu de mémoires d'abord rédigées pour les siens, il a finalement accepté que son adolescence fasse l'objet d'un ouvrage d'où ce Journal d'un adolescent face à la guerre. Parce qu'il fallait que l'on sache que tous ces jeunes gens n'avaient eu qu'un seul tort, celui d'avoir eu vingt ans au moment de l'occupation nazie.

    On peut toujours se procurer cet ouvrage proposé au prix de 21 € ! En ligne, chez nous ou en librairie.

    JOURNAL D'UN ADOLESCENT FACE A LA GUERRE, Jean RODON, ISBN 978-2-918296-46-1  

     

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  • Centenaire Maman Atou Périgueux Guy BOURGUIGNON à Périgueux, quelques mois avant sa disparition...

     

    1ere Couv Guy Bourguignon

    Il suffit parfois de très peu de choses pour qu'un projet aboutisse ou, a contrario, qu'on reste sur une envie parce qu'on a pas su trouver de quoi l'étayer. L'ouvrage sur Guy BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson Périgourdin est né durant l'une des premières dédicaces que Louis PETRIAC et le premier label de DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions avait organisée en avril 2011. Un magnifique article publié dans Sud-Ouest avait évoqué, très succinctement pourtant, ce qu'avait été l'homme pour que l'on se souvienne de ses derniers jours. Il les avait passés à Périgueux en juillet 1969 (photo du haut) pour les cent ans de sa grand-mère qu'il surnommait affectueusement "Maman Atou" en présence des caméras de l'équipe de Jacqueline JOUBERT pour son émission télévisée : A bout portant. A la Rôtisserie Périgourdine alors rue de la Sagesse, en compagnie de l'ancien maire de Périgueux, à deux pas du premier domicile des BOURGUIGNON de la rue des Chaînes.

    Les rencontres se multipliant avec, notamment, Véronique VERGNE la fille de l'un de ses copains d'école et quelques témoignages apportés par deux de ses fils Jacky et Jean-Michel, ont incontestablement permis d'aboutir. L'ouvrage qui est paru en octobre 2013 revient justement sur ces instants méconnus de l'ancien Compagnon de la Chanson dont peu savent que c'est lui qui a été à l'origine en février 1946 avec les deux Alsaciens Marc HERRAND et Jean-Louis JAUBERT de la création du groupe. Car, Guy BOURGUIGNON, le Périgourdin itinérant, qui avait fréquenté un temps l'école Bossuet à Brive-la-Gaillarde était avant tout un passionné de mise en scène et de cinéma et un homme qui bougeait beaucoup. Avec d'autres célébrités comme François AUGIERAS et Yves JOLY, il avait également tenté à l'automne 1942 de lancer le Théâtre du Berger, une activité de marionnettiste avec des marionnettes d'une taille d'un mètre de haut qu'il avait réussi à faire financer partiellement par la délégation à la Jeunesse et aux Sports ! Aidé par l'ancien éditeur aujourd'hui disparu Pierre FANLAC qui lui procurera de faux papiers d'identité, c'est son envie d'échapper aux nazis et au STO qui vaudra à Guy de rejoindre Lyon au printemps 1943 et d'intégrer ensuite les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE.

    GUY BOURGUIGNON, le Compagnon de la Chanson périgourdin, 978-2-918296-24-9      

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  • Julian Alaphilippe 5ème comme "Le petit coq de Fougères" en 1964

    Julian Alaphilippe 5ème comme "Le petit coq de Fougères" en 1964

    Les plus âgés s'en souviennent sûrement encore, tellement l'homme avait émerveillé par son entêtement à défendre ce maillot jaune qui lui allait si bien. Mais qui se souvient aujourd'hui de Georges GROUSSARD (ci-dessus) que l'on surnommait "Le petit coq de Fougères" ? Pourtant Georges qui appartenait à la glorieuse équipe Pelforth Sauvage Lejeune avait terminé 5ème de la Grande Boucle 1964, derrière Jacques ANQUETIL, Raymond POULIDOR, Fédérico BAHAMONTES et Henry ANGLADE, ne rendant son paletot de leader que quatre jours avant la fin de l'épreuve au terme d'une étape contre la montre survolée entre Peyrorade et Bayonne par Maître Jacques ANQUETIL, l'un des spécialistes longtemps incontestés de l'effort solitaire ! Mais, ce qui paraît injuste un demi-siècle plus tard quand on évoque le nom de GROUSSARD, c'est que si on se souvient de Joseph, le frère de Georges, longtemps considéré avec André DARRIGADE et Jean GRACZYK comme l'un des meilleurs sprinteurs du peloton, en revanche de Georges, il ne reste pas grand-chose. Ce qui est fort dommage car cette Grande Boucle 1964 surtout illustrée par un duel ANQUETIL-POULIDOR restera comme l'une des plus incertaines jusqu'à son terme et cette ascension vers le sommet du Puy-de-Dôme.

    Curieux donc comme les scénarios se sont répétés cinquante-cinq ans plus tard avec le merveilleux Julian ALAPHILIPPE (ci-dessus) qui ne s'est avoué vaincu que sur la fin et au terme d'une étape alpestre d'une dramaturgie sans précédent. Julian terminera 5ème, tout comme Georges GROUSSARD, cinquante-cinq ans plus tôt ! Surtout après l'abandon de l'autre héros de cette Grande Boucle inoubliable, Thibaut PINOT contraint de laisser tous ses espoirs de victoire s'envoler à la suite d'une mauvaise blessure. En tout cas, bravo Messieurs pour nous avoir autant fait vibrer trois semaines durant !

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    L'Ami Guy ♥

    Guy Bourguignon, le Compagnon périgourdin...Les admirateurs des Compagnons de la Chanson ne l'ont certainement pas oublié l'ami Guy ! Le comédien Roland GIRAUD non plus, qui lui demandait souvent conseil durant ses premières années parisiennes à son domicile de Ville d'Avray ! Eh oui, et à chaque 27 juillet, reviennent les mêmes souvenirs ! Alors que Fred MELLA nous téléphonait dernièrement pour bavarder longuement et se rappeler ce qu'ils avaient vécu ensemble aux quatre coins du monde...

    Celui qui savait être le régisseur de la fine équipe et qui réglait avec minutie chacun des détails de la mise en scène du spectacle à venir, avait vu le jour à Tulle un 27 juillet. Avant que toute la petite famille ne se retrouve ensuite à Périgueux où Papa BOURGUIGNON avait été nommé directeur d'agence d'une grande banque. Celle du CREDIT LYONNAIS où personne pourtant, aujourd'hui, ne saurait vous dire qui est ce BOURGUIGNON, ni qui est cette famille qui résidait quasiment en face de l'agence située sur les boulevards, rue des Chaînes. Rue des Chaînes où Guy a d'ailleurs rencontré l'amour en la personne de Simone (ci-dessous), juste avant de devoir quitter le Périgord où les Nazis avaient projeté de l'arrêter. Parce qu'il n'avait pas accepté d'intégrer le STO ! Ce sera grâce à un certain Pierre FANLAC, futur éditeur, qu'il parviendra à trouver des faux papiers afin de pouvoir se sauver ! Sale temps que cette année 1943 qui l'avait contraint à laisser derrière lui sa jeune femme et son premier enfant Jacques, futur copain de lycée d'un dénommé Roland GIRAUD, pour gagner Lyon et une école du spectacle à la sauce LIEBARD où, sans qu'il le sache encore, il allait devenir l'une des gloires montantes de la Chanson française d'après-guerre, grâce à une autre rencontre déterminante avec Edith PIAF !

    27 juillet 1920 naissait à Tulle...

     

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  • Une amitié, au-delà des différences ! Bouleversant !

    Ils étaient deux hommes que tout aurait pu opposer. L'un, Albert (à droite ci-dessus) parce qu'il était agriculteur sarthois dans un pays encore occupé jusqu'à la fin 1944 par l'armée allemande et l'autre, Wilhelm parce qu'il venait d'être emprisonné, au sud d'une région impactée par un débarquement allié, celui d'une armée américaine complétée par des Anglais, des Canadiens et les Français de la 2ème DB du Général Leclerc. Suivra, après un partenariat de circonstance et paradoxalement une amitié touchante entre ces deux hommes qui se retrouveront même en 1993 (photo en tête d'article) après être restés quarante-cinq ans sans se voir. Parce qu'au-delà d'une haine qui en séparait beaucoup depuis l'automne 1939, il fallait croire en des lendemains meilleurs et surtout se remettre au travail en relativisant, quand c'était possible, beaucoup de choses ! Ce que les deux hommes agriculteurs de naissance avaient réussi à faire.

    Un très bel hommage à cette amitié que nous évoquerons plus largement autour de la publication d'un ouvrage : La bouteille de goutte, dû au Sarthois Guillaume FERRAND, le petit-fils de cet agriculteur. Un bien joli message de paix et de réconciliation !

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, ISBN 978-2-918296-48-5 

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  • Juin... Nous aurons une pensée pour lui, le maquisard 

    ... Parallèlement au débarquement allié de Normandie, en Juin 1944, Robert SUDEY était aux premières loges de la lutte contre l'occupant et au moment de se souvenir de ce qu'auront été ces faits d'arme en Périgord, une pensée vient. Comme il aurait été heureux de continuer à convaincre autour de lui ceux qui avaient été sensibles à son message patriotique. Hélas ! quelques mois après sa disparition, nous devrons nous faire à l'idée de ne plus revoir ce combattant si généreux ! Il restera de ce grand bonhomme qui avait failli être amputé d'un bras en août 1944 cet ouvrage que nous avions pris grand plaisir à publier en août 2013 et ce souvenir attaché en Juin 2016 à cette remise de décoration de cette Légion d'Honneur au milieu de tous les siens à Antonne-et-Trigonant (photo ci-dessous). une reconnaissance à laquelle il tenait tant !

    MA GUERRE A MOI... RESISTANT ET MAQUISARD EN PERIGORD, Robert SUDEY, ISBN 978-2-918296-23-2

    Juin... Nous aurons une pensée pour lui, le maquisard

     

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    Le 6 juin 1944... en Périgord

    Sudey Toulon 01Surnommé "La Torpille" dans le maquis Robert SUDEY se souvient de ce qu'a été son 6 juin, loin des côtes de Normandie et d'Omaha beach où débarquaient des Alliés soucieux d'en découdre enfin avec la machine de guerre nazie. Dans son ouvrage : Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, son histoire à lui publiée sous notre premier label libéral DECAL'AGE PRODUCTIONS Editions en 2009 et rééditée en 2013, il revient sur ces jours qui ont pesé lourd dans le processus de libération de notre territoire. C'est durant ces derniers jours que l'occupant a jeté ses dernières forces en Périgord en usant, parfois, d'une barbarie sans précédent. Après un printemps tragique que le massacre de Brantôme a ô combien illustré avant l'expédition punitive de Mussidan.

    EXTRAITS DE L'OUVRAGE

    La sous-Préfecture de Nontron qualifiée de "capitale du maquis" par Vichy sera libérée par la Résistance dès les premiers jours de Juin 1944. La région en ébullition, il est vrai que chacun s'attendait à une nouvelle étape dans le processus de reconquête de notre territoire. Cette étape dirigée par les unités Marc auxquels s’était joint l’Armée secrète de Boucharel conduira le 8 Juin à une reprise de la ville par les maquisards. Il deviendra donc vital pour les Allemands, surtout après le débarquement allié en Normandie, de pouvoir reprendre le contrôle de ce nid d’aigle dont ils avaient été chassés. Sans doute parce qu’un tel point stratégique était situé sur une route qui aurait permis à l’ensemble de leurs divisions de gagner plus sereinement l’Atlantique et que Nontron, c’était aussi le point de jonction obligé pour plusieurs d’entre elles. Celles venant du sud comme l’unité Waffen SS "Das Reich" que d’autres venant de Corrèze et de Brive. Elles laisseront à Oradour-sur-Glane, ville martyre, plus de six cents victimes et on leur en attribuera quelques autres aux Piles.  

    Aujourd’hui encore, les souvenirs restent présents. Ils nous vaudront, longtemps, d’évoquer ce que nous avons vécu au cours de ces deux journées décisives pour la Résistance en Périgord. C’était d’autant plus impressionnant que pour se frotter à de telles colonnes suréquipées et leurs blindés, il fallait vraiment y croire. Comment d’ailleurs aurait-on pu lutter équitablement face à de tels déploiements de forces en étant équipés comme nous l’étions avec, pour seules armes, une trentaine de cartouches en bandoulière ? Et je regrette que les historiens n’aient pas approfondi tout cela. Tant d’embellissements de la vérité ! Je ne devrai pas m’irriter de la sorte et rester convaincu que l’essentiel est d’en parler. Notre objectif était souvent, et surtout, de parvenir à ralentir la progression de telles unités en faisant sauter telle ou telle installation : ponts, poteaux télégraphiques, etc… Il nous arrivera même de prévoir de faire sauter des ponts qui, finalement, ne sauteront pas…

    Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne, Robert SUDEY - ISBN n° 978-2-918296-23-2

     

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  • Est-ce que nous mangeons de la merde ? Hélas, oui et c'est démontré !

    A L'heure où il est question de nous donner à "bouffer des insectes" un reportage sidérant que celui réalisé par l'équipe d'Elise LUCET pour le magazine Envoyé Spécial, loin de mettre l'eau à la bouche, même si on se doutait depuis quelque temps déjà que le consommateur était pris pour un animal de laboratoire et que seule comptait la réussite sonnante et trébuchante des grands groupes alimentaires qui nous mitonnent des préparations et des produits transformés souvent destinés à satisfaire nos papilles gustatives, mais qui présentent un réel danger, comme le montre le reportage ci-dessous ! Un reportage mis au goût du jour avec ce que l'on prévoit de vraiment kitch pour corser encore un peu plus le problème avec ces insectes ci-dessous.

    Est-ce que nous mangeons de la merde ? Oui, hélas et c'est démontré !

    Patrick, le témoin de ce reportage a bien voulu se prêter à un test dont le résultat est éloquent. D'autant qu'il apparaît qu'un tiers des calories que nous absorbons proviennent d'aliments transformés. Depuis qu'il a cessé, pour plus de facilité selon lui, de jeter son dévolu sur des plats transformés où se côtoient pas moins d'une dizaine d'ingrédients et d'additifs de toute sorte, il a perdu en six semaines près d'une vingtaine de kilos ! Ce qui n'est guère étonnant dans la mesure où les grands groupes agroalimentaires privilégient de plus en plus leurs marges au détriment de la santé des consommateurs qu'ils servent. En faisant, par exemple, appel à un sirop de glucose-fructose que l'on retrouve dans certaines de leurs préparations et qui est un véritable poison pour nos pancréas. Vous le verrez du reste dans le reportage d'Envoyé Spécial, on est à peu près sûr d'avoir un jour eu dans l'assiette des préparations qui ressemblaient à du poulet, mais sans qu'il s'y trouve un seul morceau de poulet ! Les préparations de chez FLEURY-MICHON ou de la marque LE GAULOIS entrevues dans nos hypers et autres Centre Leclerc et vantées par une publicité où seraient censés se côtoyer riz et morceaux de poulet, auraient-elles donc été préparées sans poulet ? On peut légitimement se poser la question. 

    Le problème, et c'est même grave au plan de leurs conséquences sur notre santé, c'est que toutes ces manipulations culinaires fichent notre santé en l'air ! Le test auquel s'est soumis Patrick dans le reportage est plus que parlant ! A l'examen de toutes ces données, il y aurait donc peut-être à réfléchir davantage sur nos agissements et habitudes culinaires et à donner la priorité à davantage de fraîcheur alimentaire ! En laissant de côté nos micros-ondes et tout ce que les grands groupes alimentaires nous préparent de plus en plus présents dans les hypers et les supérettes où nous faisons nos courses !

    Dans un ouvrage du magnétiseur écolo Claude FISCHER que notre premier label avait publié en 2014 (ci-contre)Fabuleuse énergie, et réédité à l'été 2020 dans le cadre d'une chasse au Covid19, ce dernier attirait déjà notre attention sur cette mal bouffe et le risque inhérent aux métaux lourds que certains aliments faisaient peser sur notre santé. Mais ici, avec ces aliments transformés, le dossier prend inévitablement encore un peu plus d'épaisseur.                                                                                                                                          

     

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