• Quand un chercheur évoque son métier et parle de ce qu'il a dû affronter...

    Quand un chercheur évoque son métier et parle de ce qu'il a dû affronter...

    C'est dans le cadre d'un travail mené autour de la personnalité de l'ancien Compagnon de la Chanson Guy BOURGUIGNON, qu'il lui était arrivé de côtoyer en Dordogne, que nous avions eu l'occasion de faire la connaissance de Jean-Loup d'HONDT, un zoologue chercheur au CNRS. Un homme qui nous avait été présenté par l'épouse de Jean-Michel BOURGUIGNON le fils de Guy. Depuis quatre ans et une première publication d'un ouvrage hommage qui lui tenait à coeur avec cette Minette, le chaton abandonné de Savignac, notre collaboration avait donné lieu à plusieurs autres publications dont cette monographie en deux tomes qui sort actuellement, Deux ouvrages où Jean-Loup d'HONDT évoque son métier de chercheur et la zoologie, son domaine de prédilection.

    A 80 ans, il vient de les avoir, il lui semblait que le moment était venu de révéler aussi ce qu'il avait dû affronter pour que vive sa spécialisation. Depuis son enfance dont il avait conservé le goût des promenades dans la nature, il avait continué à observer en les collectant des espèces animales qu'il y avait rencontrées, devenant rapidement, outre un homme de terrain, un chercheur de laboratoire attentif. Lycéen, il avait eu l'occasion de porter un intérêt sur les coléoptères avant d'étendre progressivement son expérience. Une destinée qui l'amènera à être membre du conseil d'administration de sociétés savantes et entomologiques. Que d'expériences qu'il décrit fort bien dans le premier tome de sa monographie, où il évoque aussi la fin d'une longue carrière regrettant le peu de considération que lui aura témoigné le CNRS en le priant de libérer manu militari voici quelques mois les bureaux qu'il occupait rue Buffon à Paris au Muséum d'Histoire Naturelle. De la disparition de son épouse Marie-José avec laquelle il avait étroitement collaboré durant toutes leurs années de vie commune, il garde un souvenir ponctué de sentiments de défiance à l'égard de ceux dont la fonction est de soigner, ce qu'ils font parfois bien mal. Sans doute pour lui avoir prescrit de mauvais traitements, traitements qui l'auront affaibli et affaibli son épouse qui finira par décéder à la suite d'une administration déraisonnable de benzodiazépines.

    Voyages autour du monde, participations et collaborations diverses à des séminaires de recherche... on ne peut pas dire que l'existence de ce chercheur aura été ennuyeuse. Nul doute que ceux qui s'intéressent à son domaine de zoologue découvriront avec plaisir un tel parcours et aussi ce qui tient à un homme qui a toujours trouvé à affronter les épreuves avec une certaine philosophie. Les deux tomes sont disponibles dans notre boutique en ligne, si cela vous dit...

    ZOOLOGISTE PAR VOCATION, Jean-L. d'HONDT (2 tomes), 978-2-954453-4-53 et 4-46

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  • La bouteille de goutte, ce qui nous a incités à publier l'histoire...

    C'était dans la Sarthe d'avant...Pour quelle raison cette magnifique histoire que nous avons aidé à mettre en pages a-t-elle retenu notre attention ? Peut-être parce qu'elle s'appuie sur des faits historiques, c'est indéniable, mais aussi parce qu'elle ne laisse pas de côté ce qui est susceptible de corser un peu un ouvrage. Nous voulons parler des aspects psychologiques auxquels l'auteur a lui-même été confronté après avoir découvert que l'un des deux hommes dont il avait souhaité évoquer l'amitié surprenante avait produit, longtemps après, un écrit dans son propre pays dans lequel il évoquait son propre cheminement, mais sans vraiment s'attarder sur son passage dans la Sarthe. 

    Car et c'est un fait certain, après avoir découvert les portraits des deux personnages centraux de l'histoire et le cadre de leur environnement, on aborde un tout autre plan : celui du questionnement à propos de leurs comportements respectifs. Tant celui de ce guerrier impitoyable qu'avait pu être ce soldat allemand que celui de cet agriculteur qui donne même le sentiment de ne pas avoir été curieux pour un rond en accueillant chez lui, dans son exploitation au beau milieu de sa ribambelle d'enfants, ce prisonnier ennemi, et cela sans chercher à savoir à qui il avait finalement affaire ! D'autant qu'à l'été 1945, beaucoup d'entre nous n'avaient pas encore un sentiment très amical sur nos voisins allemands, même si leur Führer avait souhaité se "faire sauter le caisson" et nous fiche enfin la paix !

    L'ouvrage est désormais disponible en ligne sur notre boutique !

    La bouteille de goutte, ce qui nous a incités à publier l'histoire...

    Et ce sont peut-être ses ingrédients là qui font de cette Bouteille de goutte un ouvrage particulier qui aurait mérité au départ un plus large public que les quelques dizaines de proches de l'auteur et quelques curieux. Certes, sa diffusion entreprise en février, voici deux ans et juste quelques jours avant que notre pays ne sombre dans une catastrophe humanitaire mémorable et une crise sanitaire extrêmement mal gérée, n'aura pas aidé à sa promotion, une dédicace importante prévue le 11 avril à l'Espace culturel de Sablé-sur-Sarthe ayant dû être annulée. Le peu d'intérêt des médias locaux non plus si l'on en juge la réaction des quotidiens sarthois lesquels, en dehors de deux ou trois articles publiés trois mois avant la sortie du livre ont ensuite choisi de botter en touche ! Et c'est assurément ce qui nous incite à reparler de ce magnifique récit que nous avons toujours à coeur de défendre ! Une initiative qui aura été saluée lors de la participation récente de notre auteur à une mission diffusée sur France-Télévision.

    LA BOUTEILLE DE GOUTTE, Guillaume FERRAND, 978-2-918296-48-5. 

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  •  Les frais de port réduits jusqu'au 31 mai prochain !

    C'était il y a deux ans... Face à un gouvernement de moins en moins disposé à s'acquitter correctement de ses missions, notre petite société d'édition n'avait guère tardé à craindre une nouvelle restriction des libertés et les dispositions visant à un contrôle d'un pass sanitaire. Des mesures qui, si elles étaient restées cependant contestées confirment quelle était la volonté de ceux qui dirigent le pays, d'étouffer les petits producteurs. Il suffisait de voir le nombre croissant d'opposants relevé chaque samedi dès la publication de ces mesures en août 2021 pour s'en convaincre. Aussi et parce que nous étions opposés à ce pass sanitaire, avions nous décidé de ne pas nous plier à l'obligation de vérification imposée à tous les commerces qui avaient à accueillir de la clientèle dans leurs locaux. Et à risquer ce faisant une verbalisation s'ils ne le faisaient pas, d'autant que nos marges étroites ne nous l'auraient pas permis.

    Pour cette raison DECALAGE PRODUCTIONS Editions avait décidé de ne plus accueillir momentanément de clientèle dans ses locaux et de ne fonctionner qu'en télétravail. En espérant que ceux qui avaient besoin de se procurer un ouvrage ou de commander une prestation, continuent néanmoins à le faire en s'adressant à nous en ligne.

    Sûrs que nous n'oublierons pas cette mauvaise période en espérant la condamnation de tous les collabos nazis qui jouent avec la santé de ceux qu'ils prétendent diriger !

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  •  Le "Roi du Café" se serait-il vengé ?

    Le "Roi du Café" se serait-il vengé ?

    Comme les choses sont bizarres tout de même ! En 1971, alors que le "Roi du Café" de mon vieux père fermait ses portes définitivement et que ses volets rouges (Photo ci-dessus) allaient rester un moment clos face à cette rue de la Gare que ce bar-restaurant avait longtemps contribué à animer, il faudra attendre la fin du XXème siècle pour qu'on détruise ce qui avait pourtant résisté à quatre années d'occupation nazie. Mais cette fois-ci définitivement car si le "Roi du Café" avait succédé en 1946 à l'ancienne Cantine de la Gare reprise en 1933, en ce mois de juin 1971 à mon retour de l'armée, il avait fallu décamper et laisser derrière moi vingt années de souvenirs ! Certes, nous n'y avions pas toujours été comme des coqs en pâte dans cette vieille et ancienne maison de maître bâtie en 1860 mais, que de souvenirs m'y rattachaient encore quand il a fallu partir. Jamais plus je ne reverrai cette bâtisse, même six ans plus tard en 1977 alors que j'avais pourtant garé ma voiture à proximité et que rien n'avait encore changé ! Ni les entrepôts de la Maison FAYE toujours debout, ni cette rue de la Haie-Coq que je descendais en revenant du collège Paul Doumer, ni ma chère rue de la Gare. Sans doute avais-je eu peur de fondre en larmes moi qui n'avais jamais su contenir mes émotions ! 

    Aussi, en février 2012, quand j'ai appris que l'ensemble du quartier de mon enfance avait été détruit, ai-je eu l'envie de faire appel à ma mémoire et aux souvenirs que je gardais de ce lieu et des gens que j'y avais côtoyé ! Et en moins d'un mois surgiront des pages et des pages illustrées de photos conservées par une soeur que je n'avais plus revue depuis une quinzaine d'années ! Comme s'il était apparu soudain que je devais rendre hommage à un quartier que l'on avait décidé de sacrifier, sans doute pour une histoire de gros sous et comme s'il était devenu important pour moi que tous ne meurent pas une seconde fois. Ne m'appartenait-il pas de rendre hommage à tous ceux qui avaient disparu en laissant la place à un complexe marchand du nom de Millénaire ? Lorsque je me retrouverai en février 2013 dans ce qui avait résisté aux bulldozers, je n'y retrouverai hélas plus rien de ce que j'avais connu, en dehors peut-être d'un dépôt de tabac Porte d'Aubervilliers et de la Mairie d'Aubervilliers. Sans même avoir eu le temps de préparer pour une dédicace organisée à la va-vite une cinquantaine de ces Histoires d'Avant que j'avais préparées pour l'occasion.

    Le "Roi du Café" se serait-il vengé ?

    C'est cette quête de souvenirs qui m'amènera quasiment dix ans plus tard à entreprendre d'autres recherches. Il fallait que j'essaie de comprendre ce qui avait pu se passer dans ce quartier. Pourquoi on avait décidé de sacrifier une première fois ceux qui avaient dû partir à la guerre en septembre 1939 comme mon vieux père et, pourquoi, trente-deux ans plus tard on avait soudain décidé de tout détruire et d'exproprier ceux qui s'étaient battus à leur retour d'un conflit meurtrier en mai 1945 pour redémarrer quelque chose. Les travaux de conception de ce Millénaire ne seront néanmoins lancés qu'en 2008 et au début de l'année 2000 subsistaient encore avec le charbonnier Maurice (Photo ci-dessus) des traces de ce quartier du charbon qui nous avait nourri bon gré, mal gré.

    Et depuis, depuis que s'est-il passé à l'endroit même où se tenait ce "Roi du Café" ? Rue du docteur Troncin qu'on avait tracée à même la courette des Transports FAYE et qui faisait curieusement face à ce qu'avait été mon ancienne demeure du 33 rue de la Gare, j'assisterai impuissant à des débats qui me laisseront perplexe. J'aurai bien entendu l'occasion de pénétrer dans ce Millénaire resté désert deux ans après le lancement du projet en avril 2011. Un endroit où, déjà, les premiers qui avaient cru pouvoir réussir à dompter les éléments étaient obligés de partir à leur tour. Comme ce sera le cas de l'enseigne BOULANGER puis de la FNAC qui, dès le mois d'octobre 2012 avait compris qu'elle s'était fourvoyée en implantant un magasin dans de tels lieux. Inutile de dire qu'après la crise sanitaire du Printemps 2020 les dégâts seront encore plus conséquents et que beaucoup d'autres entreprises seront contraintes de baisser leur rideau à leur tour. Sans que l'affaire n'écorne cependant les promoteurs avisés qu'auront été ICADE et KLEPIERRE. Certains observateurs n'hésiteront pas à dire que « Ce centre c'était une catastrophe naturelle.» Conçu pour accueillir 14 millions de visiteurs, il n'y viendra en effet que six millions la première année et sans doute encore moins après 2020 ! Ainsi donc le karma des lieux, en admettant qu'il y en ait un, aura joué un bien mauvais tour aux nouveaux arrivants rendant justice à ceux que l'on avait cru devoir exproprier !

    Si cela vous dit, visitez la boutique de mon éditeur ! Vous y trouverez mes deux ouvrages !

    Louis PETRIAC 

    C'ETAIT LE ROI DU CAFE, Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-50-8

     

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  • C'est le 2 novembre prochain que sortira n/nouvel ouvrage

    Les garages de la Cité Saint-Agnès, Marseille, où la petite Marie-Dolorès a été enlevée

    Depuis le 2 novembre, vous pourrez vous procurer notre nouvel ouvrage sur l'affaire Ranucci : Christian Ranucci... Ce sale gosse était-il innocent ou coupable ? Un document que publie Louis PETRIAC après deux ans de recherches sur ce qui est resté, de l'avis de nombreux observateurs, un dossier qui n'a pas été correctement géré. Car, rappelons-le, on aura tout de même envoyé à l'échafaud un garçon de vingt-deux ans dont la culpabilité n'a pas été réellement démontrée. RANUCCI aurait-il payé pour un autre crime d'enfant commis au même moment par le dénommé Patrick HENRY ? C'est possible et la France avait peur, comme dira le journaliste Roger GICQUEL.

    Près de cinquante ans après les faits, cette affaire continue de passionner sur laquelle se sera plongé Louis PETRIAC qui a essayé de comprendre en passant également en revue cet enlèvement d'enfant que l'on retrouvera assassinée à une vingtaine de kilomètres de chez elle. Notre ouvrage est actuellement en ligne dans notre boutique en ligne !

    CHRISTIAN RANUCCI... CE SALE GOSSE ETAIT-IL INNOCENT OU COUPABLE ?            Louis PETRIAC, ISBN 978-2-918296-59-1 

     

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  •  Pour Myriam Palomba, nous ne sommes plus en démocratie...

    Journaliste et chroniqueuse chez Cyril HANOUNA, Myriam PALOMBA a dirigé pendant quelques années des rédactions et il est toujours intéressant de connaître son point de vue sur une liberté d'expression extrêmement menacée aujourd'hui. Ceux qui écoutent régulièrement TPMP l'ont perçu : elle n'a pas sa langue dans la poche et l'interview qu'elle vient de donner chez Eric MORILLOT l'illustre très bien.

    Un entretien à écouter en intégralité car beaucoup de sujets y ont été évoqués ! Ce qui est sûr, c'est qu'elle a compris, comme beaucoup d'entre nous, que nous n'étions plus en démocratie et que, malheureusement, le pire est encore à venir !

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    Août 2006... C'est décidé, il faut aller vers l'édition !C'était le tout premier article publié sur le site tout neuf créé par DECAL'AGE PRODUCTIONS sur Over-blog en ce mois d'Aout 2006 ! Nécessité oblige, une première participation à un salon du livre avait été programmée à Saint-Laurent des Hommes... On était encore loin d'imaginer que ce premier label créé dans la difficulté serait repris onze ans plus tard par une société commerciale créée pour pérenniser une activité.

    Pourquoi l'édition, disions-nous ?

    C'est en substance la question que s'est posé Louis PETRIAC quand il s'est agi en août 2006 d'aller vers ce qui lui paraissait être le prolongement d'une activité qui lui valait depuis seize ans d'être confronté au domaine de la communication et qui n'avait pas laissé que de bons souvenirs, comme peut en témoigner son affrontement pendant près d'une trentaine d'années avec une Caisse de Retraite, la CIPAV qui l'avait contraint dès le départ à plier pour ne pas renoncer définitivement.

    Au-delà de la passion (ISBN n° 978-2-952411-7-21), publié à l'été 2006 aborde ce cheminement tout en étant aussi un témoignage sur la profession d'Ecrivain Public. Si celle-ci est connue, elle l'est pourtant trop vaguement par le public et, plus grave encore, par ceux qui nous dirigent, les Pouvoirs Publics en particulier. L'auteur en est convaincu, on persiste en effet à tort à diriger vers ce métier certes humain, mais peu rémunérateur, une quantité de gens en recherche d'identité, le plus souvent demandeurs d'emploi ou laissés pour compte. Au terme d'études supérieures, certains ont peut-être une âme de décideur mais auront-ils jamais celle d'un écrivain public, voire suffisamment de patience avant d'espérer tout simplement de pouvoir en survivre ? Quelle catastrophe ce serait pourtant d'arriver à déshumaniser une telle activité, d'en faire une banale activité de conseil de plus et d'en exclure tous les autres ! Tous ceux qui, moins diplômés ou privés de moyens matériels, ont une plus juste notion du service aux autres et des compétences qui ne demandent qu'à s'affiner avec le temps... Au coeur même d'un vécu quotidien, l'ouvrage permet de prendre conscience de l'importance de la relation avec chaque personne et de la diversité des demandes. Si le propre de la fonction est souvent de venir au secours des personnes en détresse, il est vrai que l'auteur peut donner le sentiment d'avoir attiré à lui beaucoup de gens à problèmes aidé en cela par une très mauvaise campagne médiatique. Du moins au moment du lancement du projet avant, heureusement, que les choses s'inversent.

    En révélant les choses sans fioriture et en évoquant ce que le terme réinsertion suggérait pour lui, cette mise au point est l'occasion, pour lui, de remettre bien des choses à leur véritable place. C'est évident, l'ouvrage est un vibrant plaidoyer sur l'envie féroce d'un homme de s'en sortir. Envers et contre tout et malgré, au départ, les plus extrêmes réserves d'un grand nombre de ceux qu'il a côtoyés. Avec pour seul souhait, celui de parvenir à se réinsérer en s'appuyant sur une force morale incontestable qui, l'auteur le dit lui-même, finira également par être soulignée par l'ANCE (Agence Nationale pour la Création d'Entreprise). Au terme d'une courte présentation de sa première activité d'Ecrivain Public exercée les premières années et des difficultés rencontrées, on perçoit très vite au fil des pages la motivation essentielle d'un créateur qui, il le dit, s'est aidé progressivement par des moyens renforcés (acquisition de matériels divers, implantation d'un atelier mieux situé et plus accessible) et, au fil des années, par un outil informatique de plus en plus performant. A la lecture de cet ouvrage il est clair que l'auteur n'est pas devenu Ecrivain Public, il l'était déjà, longtemps avant que le projet ne prenne corps, sans le savoir... Finalement les moyens matériels sont importants, certes, mais peut-être pas autant que la détermination peut l'être... Ce qui veut dire qu'on peut réussir à triompher d'une indigence matérielle lorsque l'envie de créer est la plus forte. Elle justifie d'autant ce prolongement vers le métier d'éditeur et la communication de proximité. Une leçon d'espoir...

    L'ouvrage a été proposé au prix de 14 € et il est toujours possible de l'acquérir, notamment en vous rendant dans notre boutique.

    AU-DELA DE LA PASSION, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-952411-7-21

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  • 1969 : Guy Bourguignon à Périgueux... pour les 100 ans de Maman Atou !Un extrait de l'émission de Jacqueline JOUBERT : A BOUT PORTANT consacrée en 1969 aux COMPAGNONS DE LA CHANSON en parle. C'était en juillet 1969, au moment où Guy BOURGUIGNON, qui s'était arrêté à Périgueux, fêtait rue de la Sagesse le centenaire de sa grand-mère préférée : Maman Atou. Un des quelques instants privilégiés vécus par cette aïeule professeur de gymnastique qui décédera au même moment que Guy en décembre, quelques semaines plus tard, et qui aurait sans doute pu vivre encore quelques années de plus si ce deuil (ou son hospitalisation selon d'autres sources) ne l'avait pas affectée.

    Né à Tulle le 27 juillet 1920, le trop méconnu Guy BOURGUIGNON était avec JAUBERT l'un des éléments les plus âgés des tout premiers COMPAGNONS DE LA CHANSON. Ancien marionnettiste en Périgord dans l'équipe de Yves JOLY, du temps où la famille résidait rue des Chaînes, ce que l'on sait moins c'est qu'il a vécu toute son enfance à Tulle. Ce qui méritait bien un ouvrage, préfacé du reste par le comédien Roland GIRAUD qui se souvenait parfaitement au moment de la sortie du document du fils de Guy, Jacques avec lequel il avait monté une chorale au lycée de Périgueux. Jacques qui s'était impliqué dans notre ouvrage est décédé voici quelques années. L'un de ses frères, Jean-Michel, que nous avons croisé voici quelque temps au supermarché vit toujours à Périgueux.

    Cet ouvrage est toujours en stock et il est proposé à 19 € dans notre boutique en ligne.-

    GUY BOURGUIGNON, LE COMPAGNON DE LA CHANSON PERIGOURDIN, Louis PETRIAC ISBN n° 978-2-918296-24-9

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  • Marc Herrand... Il savait peindre avec des voix 

    Il nous a quittés le 17 juillet dernier et venait d'avoir quatre-vingt-dix-huit ans ! Avec Marc HOLTZ dit HERRAND, c'est l'un des musiciens et arrangeurs les plus illustres de l'après-guerre qui s'en est allé lundi dernier, juste près de quatre ans après Fred MELLA. Un homme à qui nous devons, pour reprendre ses propres termes, une décade prodigieuse illustrée par ces Trois cloches dues au Suisse Jean VILAR qu'il avait voulu repeindre avec les seules voix de ses premiers partenaires en réalisant un arrangement prodigieux qui plaisait beaucoup à Edith PIAF.

    Marc Herrand... Il savait peindre avec des voix

    Marc HERRAND, Louis PETRIAC avait fait sa connaissance en décembre 2007 à Lyon lors d'une dédicace de l'hommage des admirateurs à ceux qu'ils avaient profondément aimés (Photo en tête d'article). Il était venu participer avec un autre ancien compagnon des débuts : Gérard SABBAT à ces retrouvailles avec un public qui n'avait pas oublié qui étaient les COMPAGNONS DE LA CHANSON. A plus forte raison à quelques pas de la Maison Chomel où, dès 1941, Marc avait fait ses premières armes sous la direction du magicien Louis LIEBARD. En avril 2014, alors que notre auteur préparait un portrait qu'il avait voulu publier et qui lui était consacré, Marc avait bien voulu le recevoir à Strasbourg autour d'une bonne choucroute afin qu'ils puissent l'achever ensemble (Photo ci-contre). Ils ignoraient encore, tous les deux, que son épouse Yvette GIRAUD qui avait été hospitalisée depuis plusieurs mois déjà vivait ses tout derniers instants et qu'il la perdrait quatre mois plus tard.

    Ce portrait d'un Grand Monsieur inoubliable de la Chanson française qui est toujours proposé dans la boutique en ligne de notre maison d'édition, a pu être publié au cours de l'été, juste quelques jours avant que son épouse Yvette ne parte vers d'autres cieux. De cet homme qui avait quitté les Compagnons afin de devenir le pianiste et le chef d'orchestre de celle dont il s'était épris au cours d'une tournée du groupe, il restera une autre publication réalisée par son ami suisse Roger ZBINDEN, sorte de confession mise en pages en 2016 sous la forme de questions posées à l'artiste (Ci-dessous).

    MARC HERRAND, UN INOUBLIABLE GRAND MONSIEUR DE LA CHANSON FRANCAISE, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-29-4

    Marc Herrand... Il savait peindre avec des voix

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  • Enfance manquée et souvenirs dérangeants...

    Une Cantine de la Gare située en 1933 dans un quartier industriel...Longtemps je lui en ai voulu à ce quartier où j'avais grandi ! Peut-être parce qu'il avait spolié mon vieux père à deux reprises ! Une fois en 1939 où il avait dû partir à la guerre en laissant derrière lui la Cantine de la Gare qu'il venait d'acquérir six ans plus tôt, puis une seconde fois en 1971 où, exproprié, il n'avait pu revendre à un certain prix un fonds de commerce devenu Le roi du café, ce qui lui interdira de reprendre à soixante-huit ans un autre fonds à Aurillac, dans le Cantal, là où il était né en 1902. Car il se donnait encore quelques années et pouvoir travailler dans la ville de son enfance à lui, cela aurait été...

    Pourtant, quand j'ai appris en février 2012 que ce quartier avait été détruit dans sa quasi-totalité, j'en ai éprouvé une grande peine. C'était comme si Le roi du café mourrait une seconde fois, quarante ans plus tard. Et, devenu orphelin, je me suis senti dans l'obligation de rappeler ce que nous y avions vécu et qui étaient ceux qui y vivaient avec nous. Je m'en voulais presque de ne pas avoir eu le courage de m'être arrêté sur les lieux alors que six ans après les avoir quittés, je n'avais même pas voulu stopper ma voiture à proximité. Sans doute de peur de m'effondrer victime d'une sentimentalité dont je ne suis jamais parvenu à me défaire.

    Des recherches s'ajoutant aux premiers émois de 2012, c'est un hommage bien plus travaillé que j'ai rendu à cet endroit voici deux ans en décembre 2021, un endroit qui avait su redonner de l'espoir aux survivants d'une impitoyable guerre livrée contre les nazis. Sans qu'ils se doutent néanmoins que l'affairisme les condamneraient une fois encore à tout laisser, vingt-cinq ans après avoir échappé à une tuerie monstrueuse. Et pire qu'il engendrerait de nouvelles épreuves à ceux qui avaient cru, avant que survienne une crise sanitaire, qu'ils allaient pouvoir y faire eux aussi des affaires.

    vous avez désormais la possibilité de vous procurer cet ouvrage en vous rendant dans la boutique en ligne de ma maison d'édition.

    Louis PETRIAC

    C'ETAIT LE ROI DU CAFE, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-918296-50-8

     

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  • London pallad 1950 Marc

    Marc HERRAND (au premier plan avec Fred MELLA en 1951), lorsqu'il faisait encore partie des Compagnons de la Chanson... Figuraient encore dans le groupe Jean ALBERT et "le Canadien" Paul BUISSONNEAU 

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    Notre auteur lui avait consacré un ouvrage publié en 2014 juste avant le décès d'Yvette GIRAUD, l'épouse du musicien. Il les avait rencontrés tous les deux peu avant que sorte son tout premier ouvrage sur les COMPAGNONS DE LA CHANSON et Marc HERRAND avait accepté en décembre 2007 de se joindre à la première séance de dédicace organisée à Lyon à l'endroit même où avaient été lancés les COMPAGNONS DE LA MUSIQUE, la troupe de jeunes artistes rassemblée par Louis LIEBARD dès 1941. Un portrait synthétisé de Marc HERRAND est donc désormais visible dans notre galerie des aînés émérites, sur la gauche de votre page d'accueil. De quoi donner un avant-goût du parcours mythique d'un homme qui, en 1941, alors qu'il n'avait que seize ans, n'avait pas hésité à fuir son Alsace natale pour échapper aux Nazis afin de tenter de retrouver sa mère Mina dans le Sud-Ouest et de fuir l'environnement d'un père avec lequel il avait du mal à s'entendre. Sans imaginer à ce moment-là que, cinq ans plus tard, il se produirait sur scène aux côtés de la grande Edith PIAF après avoir suivi à Lyon quelques cours chez un maître de chapelle réputé comme Louis LIEBARD... Malgré la présence à quelques hectomètres de la, de la Gestapo du sinistre Klaus BARBIE !

    Avant d'être reçu par Marc HERRAND à Strasbourg et de concevoir ensuite l'ouvrage hommage ci-contre, Louis PETRIAC avait réalisé ce portrait d'artiste en 2008 pour les besoins de Google, lorsque la firme américaine s'était mise en tête de concurrencer illusoirement Wikipédia. Ce qu'elle a finalement renoncé à faire fin 2011 en fermant purement et simplement et même assez brutalement son espace. 

    Si vous avez été séduits par cette page d'aîné émérite, c'est peut-être aussi le moment de vous procurer l'ouvrage de notre auteur (en couverture ci-dessus) en vous rendant dans notre boutique en ligne !

    * Marc HERRAND, un inoubliable grand Monsieur de la Chanson fr..., Louis PETRIAC - ISBN n° 978-2-918296-29-4

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  • 23 juillet 2004, Serge Reggiani nous quittait...

    Dix-neuf ans déjà ! Quasiment dix-neuf ans que disparaissait le comédien-chanteur Serge REGGIANI, ancien coiffeur de son état ! C'était un 23 juillet ; il avait 82 ans !

    Celui qui parlait si bien de Sarah, la femme qui était dans son lit, au moment même où, à Paris, les pavés volaient au Quartier Latin nous a laissés quelques beaux textes entre tendre poésie et dérision ! Que d'enchantement, que de merveille en effet que tous ces titres inoubliables écrits par les plus grands : Dabadie, Moustaki, Gainsbourg !... Comme celui décrivant cette amourette d'une vingtaine d'années avec laquelle il aurait volontiers pris un café crème au Quartier Latin, lui qui était déjà un clown en train de faire son dernier tour de piste. On a dit que Serge REGGIANI avait le don de fiche la chair de poule à des salles entières ! Des interprétations qui faisaient suite aux multiples rôles d'un acteur et quel acteur et à des films tournés aux côtés d'autres acteurs de tout premier plan !

    C'est son portrait d'aîné inoubliable et toutes ses réussites que nous vous invitons à visionner ici. Pour nous souvenir.

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  • Juillet 1942... Le souvenir est toujours aussi insupportable !

    Juillet 1942... Le souvenir est toujours aussi insupportable !L'un des témoignages les plus édifiants qui aient été conçus pour évoquer au travers de cette famille WEISS (ci-contre) et d'une série TV "Holocauste", ce qu'aura été la boucherie nazie lors de l'arrivée d'Adolf HITLER au pouvoir en Allemagne ! Au nom d'un devoir de mémoire qui se devait de s'exercer ! Fritz WEAVER et Rosemary HARRIS dans leur rôle des WEISS sont bouleversants d'émotion et il ne faudra jamais oublier ce qui s'est passé outre-Rhin avant que le cauchemar ne se propage. Car, en juillet 1942, il y a eu du côté du vieux Vel d'Hiv parisien (photo en tête d'article) une opération dont on a toujours du mal à parler.

    Quelques extraits d'un autre film : Les guichets du Louvre que vous pourrez visionner ci-dessous remémorent ce qu'aura été la rafle du Vel d'Hiv à Paris en juillet 1942.

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