• La bêtise des autres est toujours plus savoureuse ! Humeur

    Nous venons de dénicher un document rare qui donne hélas une triste idée du niveau du savoir dans notre pays et qui est, au demeurant, fort divertissant. Avec, pour un peu plus de 80% d'entre eux, des élèves brillants qui ont obtenu un baccalauréat. Bravo ! Le regretté COLUCHE aurait pu trouver ça drôle et pourtant, drôle, ça ne l'est pas ! C'est même d'autant moins drôle que l'image a remplacé l'expression écrite depuis l'émergence du portable dans les cours de récréation, et que les auteurs de ces perles seraient presque fiers d'avoir pondu de telles inepties. Même pris "à l'insu de leur plein gré !" comme l'inénarrable champion Richard VIRENQUE l'avait dit. Un document à déguster, susceptible de provoquer pas mal de crises de fou rire ! Parce que la bêtise touchante de ces adolescents qui semblent avoir de la répartie vaut le détour et qu'elle est certainement plus savoureuse que la nôtre ! Croyez-nous, les losanges à sept côtés que sont les septuagénaires n'ont pas fini de se marrer !

    Lorsqu'il se moquait dans les années soixante de PHILIBERT, son cancre préféré, l'humoriste Jacques BODOIN était encore loin du compte. Car, et c'est l'évidence même, tous les Paganini de l'Arithmétique dont il vantait la créativité voici une cinquantaine d'années, prolifèrent aujourd'hui à une vitesse grand V ! Et pas seulement dans les salles de classe près des radiateurs ! D'ailleurs, et pour lui être agréable, certains d'entre eux n'affirment-ils pas que LA FONTAINE aurait écrit : Les fables de multiplications.

    Le document figurant en tête d'article pourra être visualisé à l'aide du lien suivant.

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  • Shunet... Son ouvrage et l'aide que nous pouvons apporter

    Une initiative qu'il conviendrait d'encourager, celle de SHUNET qui, parallèlement à son offre de pré-vente, a souhaité passer par LEETCHI.COM pour lancer un appel complémentaire aux internautes. Une cagnotte vient d'être mise en place qui vous permettra, si vous souhaitez vous associer à cet effort, de donner ce que vous voulez. Nous ne pouvions que nous y associer tant le combat de cette femme brutalisée et maltraitée est l'affaire de tous ! Merci d'avance à tous de votre soutien !

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  • Jean, le copain, éditeur à Montpellier...

     

    Jean, le copain, éditeur à Montpellier...

    C'est lorsqu'ils disparaissent que l'on se rend compte de la place que certaines personnes occupaient dans votre vie et de ce que nous leur devions ! Et celle de l'ami Jean BOEKHOLT (à gauche ci-dessus avec Gérard SABBAT), éditeur à Montpellier, en laissera une grande ! Cela fait déjà quelque temps, que nous avions appris de son épouse et de ses enfants, que Jean était décédé. Il allait avoir 82 ans et avait été éditeur du magazine "Connaissance du Pays d'Oc" dans la région montpelliéraine. Plus jeune, il avait eu l'occasion de travailler à Paris dans des studios de conceptions publicitaires aux côtés d'artistes comme l'ancien COMPAGNON DE LA MUSIQUE devenu dessinateur René LAMOUREUX. C'est probablement là que ses goûts pour la Chanson française avaient pris corps et qu'ils avaient contribué à faire de lui l'éditeur et le concepteur qu'il est ensuite devenu quelques années plus tard. Avant de s'intéresser aux COMPAGNONS DE LA CHANSON, il avait publié au début des années quatre-vingt-dix aux Editions de la Source un répertoire hommage aux FRERES JACQUES (ci-contre).   

    Jean BOEKHOLT, je l'avais eu au fil la première fois en juin 2007 alors que nous préparions la sortie de notre tout premier ouvrage grand public consacré aux COMPAGNONS DE LA CHANSON. Il avait été l'artisan d'une démarche tentée auprès de Marc HERRAND à Strasbourg qui nous avait très vite permis de compter sur un supporter de choix en la personne du musicien émérite strasbourgeois. S'il n'avait pu se joindre à nous à Lyon en décembre de la même année, Jean avait ensuite été l'un des artisans de nos premières relations avec quantité de libraires du sud. Enfin, en octobre 2008, il était venu à Cran-Gevrier, au-dessus d'Annecy, nous présenter son projet de répertoire des textes des COMPAGNONS DE LA CHANSON dont il reste encore cette couverture (à gauche). Hélas, il n'avait pu trouver le soutien qu'il aurait mérité chez les éditions musicales approchées, dont celle de Charles AZNAVOUR. Et Jean, le copain, éditeur à Montpellier...le montant des droits à publication, trop élevés pour un tel projet, n'avait pas permis d'aller bien plus loin. Après avoir publié une quinzaine d'années plus tôt un répertoire consacré aux FRERES JACQUES, il en avait été chagriné et, nous aussi.

    Nous nous étions ensuite revus à plusieurs reprises et nous avions déjeuné ensemble à Périgueux où il était venu me rendre visite, alors que je préparais un nouvel ouvrage consacré à notre maquisard trélissacois. Il était sur le point de rallier les Pyrénées où l'attendait un salon et Fred MELLA avec lequel il échangeait en amateur de photographie. Je dois dire que c'est grâce à lui si, quelques mois plus tard, Entre mythe et évidences a pu s'écouler. Grâce, une fois encore, à son entregent ! Je crois qu'il aurait été ravi d'apprendre le tournant pris par mon label qui survivra à mon nouveau statut de retraité !

    Salut à toi Jean ! Je ne t'ai pas oublié !

    Louis PETRIAC

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  • A dimanche à La Douze, si vous le voulez bien !

    A dimanche à La Douze, si vous le voulez bien !A la veille d'un match de la Champions'League entre le Real Madrid et Liverpool, il y a très peu de chances pour que l'info que nous rapportons ici ait fait la une des quotidiens, même locaux ! Aussi ne boudons pas notre plaisir de pouvoir disposer de cet instrument d'information que sont devenus, et Internet et les réseaux sociaux ! Ce qui nous permet de vous rappeler, via ces réseaux, que c'est bien dimanche qui vient, le 27, que sera organisé le 1er Salon du Livre de La Douze, près de Périgueux, en Périgord.

    Pour DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions, ce sera l'occasion d'y présenter notre dernier portrait consacré à l'égérie nazie Magda GOEBBELS : Magda, la chienne du Troisième Reich que vient de se procurer MASSMANN BUCHHANDLUNG, un libraire de Hambourg. Ce qui montre bien, qu'à défaut de passionner les jeunes générations, le fait de reparler de cette mise à mort perpétrée par un tel personnage, na pas été considéré comme une initiative sans importance. A plus forte raison en Allemagne ! Peut-être aussi parce que la façon avec laquelle nous avons abordé ce fait se situe très loin de ce qui avait été publié à ce sujet. Comme si on avait redouté jusqu'ici de déplaire, tant à la Famille QUANDT actionnaire aujourd'hui de firmes comme GEMALTO ou BMW qu'à ceux qui auront cru aux divagations de cette mère dépressive qu'était Auguste BEHREND qui, en voulant réhabiliter l'image de sa fille, a donné le sentiment de s'empêtrer dans de nouveaux mensonges.

    DECAL'AGE PRODUCTIONS éditions y présentera également plusieurs autres publications dont celle de Robert SUDEY, l'un des derniers maquisards : Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne et des ouvrages évoquant deux autres Périgourdins : le cinéaste Claude SARLAT et le Mareuillais créateur de la SELP, Max MARCHAPS. Sans oublier le reste, tout le reste que vous proposeront, et Claude FISCHER, magnétiseur à Montpon-Ménesterol et l'auteur Louis PETRIAC. 

     

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  • A la semaine prochaine, à La Douze...On ne pouvait pas trouver mieux pour vous convier à une rencontre que ce Salon du livre de La Douze, à quelques kilomètres de notre atelier de Périgueux sur la route enchanteresse du Bugue ou de Belvès. D'autant que la météo promet d'être clémente avec un ensoleillement au zénith. Durant ce Salon et autour d'une dédicace de leurs ouvrages, Claude FISCHER et Louis PETRIAC se feront un plaisir de vous y accueillir !

    Cette rencontre sera peut-être l'occasion pour vous de découvrir nos productions dont une quinzaine seront exposées et de savoir aussi comment nous fonctionnons. Tant lorsque nous sélectionnons un projet que lorsque nous le montons entièrement nous-mêmes parce que son auteur(e) nous apparaît ne pas être très à l'aise avec la formulation écrite. On l'aura compris, il ne suffit pas aujourd'hui de seulement avoir un projet susceptible d'entraîner l'adhésion ou d'avoir le sentiment de savoir suffisamment écrire pour publier, voire de pouvoir bénéficier de l'aide d'une relation, ancienne maîtresse d'école, pour la correction de ses textes. Car l'entreprise demande aussi de savoir s'attacher un lecteur et donc de savoir se vendre avec un style approprié. Ce qui n'exclut pas que des projets qui, au départ, n'avaient aucune chance soient écartés. Nous l'avons vécu avec cet ouvrage : Ma guerre à moi... Résistant et maquisard en Dordogne qui nous a également demandés d'avoir su faire parler un vieux soldat héroïque qui avait tant de choses à révéler. En faisant aussi et parfois preuve de patience. Des confessions qui lui vaudront d'ailleurs, quelques années plus tard, d'être distingué de la Légion d'Honneur.

     

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  • Dans son Voyage au pays de le déraison, c'est à une véritable descente aux enfers que nous convie l'auteur d'un ouvrage qui ne donne pas l'impression d'avoir vieilli, même trente ans plus tard, tant le monde de la psychiatrie reste un monde à part. Pourtant, c'est dans un décor qui, au départ, n'avait vraiment rien d'attirant qu'il a pris conscience qu'il lui fallait faire autre chose de son existence et réagir. En luttant au besoin contre les prescriptions anarchiques de traitement et à une véritable fabrique de zombies. Alors que venait de sortir sur les écrans un film de Milos FORMAN avec un Jack NICHOLSON éblouissant, force est de reconnaître que le cinéaste avait vu juste en décrivant cet univers particulier qu'est le monde de la folie et un enfermement censé sanctionner les dérapages comportementaux. Mais, revenons au témoignage de notre auteur et à son voyage au pays de la déraison.

    Comme il l'avoue c'est sa toute première découverte des autres dans cet endroit pour le moins surprenant qui l'a effrayé, tant ce qu'il avait vu lui avait été insupportable. « Ma présence ayant été jugée indispensable au réfectoire - contre toute attente il y en avait un dans l'endroit où j'avais échoué - je fus rapidement convié à quitter ce qu'ils appelaient une chambre pour y prendre mon premier repas. Pourtant, si cela n'avait tenu qu'à moi, je serais volontiers resté dans ma nouvelle carrée pour dîner, car avoir à se retrouver à table avec des fous et supporter une quantité de regards absents, ne me paraissaient guère emballants. Sans repenser aux drôles de coucous de Milos Forman, ni à Billy Bibit et aux autres, sans doute avais-je le sentiment d'être en présence de bien plus de marginaux de la bimbeloterie que de gens soignés pour dépression. Et le fait de les savoir en liberté, même surveillée, d'avoir à les affronter et, parfois même, d'avoir à contenir leurs débordements, je dois avouer que cela m'inquiétait. J'eus beaucoup de mal à avaler ce second repas, bien plus que je n'en n'avais eu à avaler celui du midi que j'avais encore pu prendre dans ce qu'ils appelaient une chambre. Privé de mes lunettes de myope, j'imaginais le regard des fous braqué sur moi, l'intrus, le nouveau, celui qui dérangeait, les rires gras et sarcastiques de certains d'entre eux, leur comportement dérangeant... ».

    Trente ans après ce voyage dans un monde dérangeant, alors que "le pétage de plombs" est de moins en moins une denrée rare entre dépressifs récurrents et bipolaires, il n'est pas inutile de préciser que la psychiatrie reste le parent pauvre de la médecine. Du moins, s'il faut en croire l'article publié récemment dans un média. Ce qui ferait frémir.

    L'ouvrage de notre auteur a été ajouté à ceux qui se trouvaient déjà dans notre boutique en ligne. Si vous souhaitez l'acquérir...

    VOYAGE AU PAYS DE LA DERAISON, Louis PETRIAC, ISBN n° 978-2-952411-7-07

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  • Magda Goebbels... Le dossier de presse

    Magda Goebbels... Le dossier de presseUn ouvrage important que celui de ce portrait publié à la fin de l'automne dernier et consacré à un personnage resté pour le moins énigmatique, celui de Magda GOEBBELS, "la mère idéale nazie" qui, avec ce sens particulier de la famille qu'on lui a connu, avait choisi en mai 1945 de tuer ses six enfants. Parce qu'il leur aurait été impossible, avait-elle dit, de vivre dans un monde sans national-socialisme !

    Fille d'un Juif, Richard FRIEDLANDER, et non d'un père fabriqué de toutes pièces par les QUANDT et adoubé par les nazis, puis amoureuse, adolescente, du futur leader sioniste Chaïm ARLOSOROFF, on s'est longtemps demandé ce qui avait bien pu pousser cette femme à lier son destin à celui des nazis et à celui de cet Adolf HITLER qu'elle a longtemps poursuivi de ses assiduités avant de devenir son escort-girl

    Notre dossier de presse vient d'être remis à jour qui vous permettra d'avoir une idée de l'ouvrage et de ce nouveau portrait publié que son auteur proposera au prochain Salon du Livre de La Douze en Périgord.

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  • Claude Sarlat, un magicien épris de son Périgord...Une nuit épaisse, un fiacre qui passe... Tout était réuni pour que, dès le départ, la fiction tournée soit angoissante. Et aussi pour qu'elle retienne l'attention des spectateurs et cela dès les premières minutes du film. Un peu plus même encore après l'abandon d'un nouveau-né devant un couvent ! La porte des malvenus reste à cet égard un film mémorable qui montre quel était le quotidien des Périgourdins au début du siècle dernier, à une époque où l'abandon d'un enfant mal venu devant un couvent marquait celui-ci pour la vie entière.

    Il suffisait de voir Claude SARLAT tourner pour s'en convaincre, l'homme aimait évoquer sa région en ayant parfois recours à des personnages hors du commun auxquels il confiait des rôles faits pour eux. Comme, par exemple, cet abbé FRANCOIS, curé à Sorges, appelé à jouer son propre rôle dans une production ou comme cette figure locale qu'était Jeannot GEORGES surnommé "Le Raimu du Périgord" auquel le cinéaste se plaisait à faire tenir des propos illustrant parfaitement ce qu'était jadis la paysannerie et ses croyances, ses états d'âme aussi. « Tu sais mère, la misère n'est pas à vendre car personne n'en veut. C'est pourquoi il y a tant de malheureux comme nous ! lui fera-t-il dire à un moment donné avant que suive au moment de la disparition de l'une des héroïnes de la fiction un : Henriette, fais vite d'aller préparer la morte avant qu'elle soit froide ».

     

    Et pourtant le Périgord de Claude SARLAT, son Périgord, l'a indiscutablement oublié une dizaine d'années après sa disparition ! Alors qu'il avait achevé quelque temps plus tôt cette nouvelle fresque locale qu'est restée Les gens de Rochebrune. En publiant cet envers du décor et un travail de celle qui avait longtemps partagé la vie du cinéaste, et qui était la scripte des Films Claude Sarlat, il nous avait semblé utile, voici déjà six ans, de reparler de cet ancien cameraman de France 3 et de tous ceux qui avaient eu la joie de tourner pour lui. Autour d'un pot du souvenir immortalisé par une photo (voir ci-dessous)

    L'ENVERS DU DECOR DE CLAUDE SARLAT, Marie-F. MESPOULEDE, ISBN n° 978-2-918296-13-3

    Claude Sarlat, un magicien épris de son Périgord...

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  • Notre catalogue ! Un grand choix !Ceux qui avaient déjà commandé un ouvrage à notre ancien label créé par Louis PETRIAC le savent, après avoir timidement démarré en 2006, DECAL'AGE PRODUCTIONS EDITIONS s'est efforcé d'étoffer sensiblement sa production au cours des dernières années et désormais sous la forme d'une société d'édition après avoir racheté le catalogue de son créateur, et surtout pour être en mesure de mieux diffuser quand toutefois c'était possible. Les deux extraits que nous vous invitons à découvrir : début et fin du catalogue le montrent : aux côtés de portraits consacrés à des créateurs de concepts ou à des figures inoubliables, figurent aussi des ouvrages traitant de thèmes qui, aujourd'hui, font réfléchir, comme ceux de l'autisme ou de la perversion narcissique, voire du nazisme.

    Vous y trouverez également des ouvrages poétiques, bien que nous ayons renoncé désormais du moins depuis notre reprise de 2017 à produire de telles conceptions. Du moins à compte d'éditeur parce que le domaine s'écoule difficilement. Sachez qu'un accent particulier devrait être mis prochainement sur le roman. N'hésitez donc pas à nous approcher si vous avez conçu quelque chose que vous souhaiteriez voir publié dans ce domaine ! Nous pensons notamment aux polars ! Sachez aussi que nous sommes particulièrement accessibles en centre ville... Et que, si cela vous dit, vous pouvez nous y retrouver en prenant toutefois un rendez-vous. A bientôt peut-être...

    http://decalage-prod-editions.eklablog.com

     

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  • Pour moi, la vie va commencer s'était-il dit ! Comme Johnny !Dans son ouvrage : Max... une fantastique odyssée, Max MARCHAPS revient sur ses débuts à la tête de la SELP qu'il avait créée en 1962 à Mareuil-sur-Belle. « Pendant trois ans, écrit-il, choisissant de ne pas me payer, je me nourrissais uniquement de sandwiches en privilégiant les investissements machines et le paiement des salaires de mes employés. C'était comme à la guerre, il fallait foncer et ne pas compter. Ni son temps, ni ses efforts. Je crois que j'aurais pu travailler jusqu'à en mourir, prêt à me battre jusqu'à mon dernier souffle et si les affaires avaient mal tourné, j'y restais resté. Il n'y avait pas de demi-mesure possible. Certains, dans ces cas-là, auraient attenté à leurs jours et se seraient tués d'un coup de fusil. On l'a déjà vu. J'avais cependant une sorte de force en moi et une bonne étoile devait veiller sur moi ; je n'avais peur de rien. Pour preuve, je rappellerai cet événement, qui se déroula un an avant celui que je viens d'évoquer, au tout début de la SELP, en 1963. Je n'avais plus du tout d'argent, mon entreprise était au plus mal, tout autant que mon moral. Je revenais de Paris en 404 par la départementale 675 par une nuit claire et étoilée. Je n'avais pas pris de vrai repas depuis plusieurs jours et à Orléans, dans un grand hôtel restaurant routier "Les Loges", je bus un coup de rouge et mangeai un sandwich. Machinalement, en relavant la tête, j'aperçus Johnny Hallyday à la télévision. Il chantait l'une de ses dernières et plus célèbres chansons : "Pour moi la vie va commencer !" Sans savoir pourquoi, ce refrain me toucha. D'Orléans à Mareuil, dans ma voiture, je me mis à chanter à tue-tête Pour moi la vie va commencer ! Cela me regonfla le moral et je me sentis aussitôt mieux. La vie est souvent faite de désagréments. S'en inquiéter et abdiquer n'est pas une solution. Il faut aussi parfois trouver la force d'en rire pour repartir avec une force nouvelle. »

    Un très belle leçon d'espoir que cette parenthèse sur le regretté Johnny HALLYDAY !

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  • Claude (avant-propos)

    La Douze, 27 mai : Pénétrons dans l'envers du décor de Claude SarlatLe 27 mai prochain durant le Salon du Livre de La Douze, il est tout à fait possible que les plus âgés des Périgourdins présents retrouvent à notre stand un ouvrage surprenant, celui que l'ancienne compagne de Claude SARLAT, Marie-Françoise MESPOULEDE lui avait consacré à l'été 2012 ! Surprenant, cet ouvrage l'est en effet, car on y retrouve une grande quantité de documents liés aux deux dernières réalisations de l'ancien cinéaste !

    Tout en s'aidant des quelques souvenirs de nombreux témoins, l'auteure qui avait été scripte au sein des Films Claude SARLAT, avait émis l'idée d'un ouvrage hommage, sachant que le cinéaste avait lui-même longtemps caressé l'espoir de concevoir ses mémoires de passionné du septième art. Il lui tenait à coeur d'évoquer ce qui symbolisait son compagnon et la magie d'un homme considéré à juste titre comme l'un des derniers défenseurs de la mémoire locale, quelqu'un aussi qui était très attaché à son Périgord natal et à la vallée de la Dronne. Outre les témoignages de certains des acteurs que SARLAT avait approchés, on y retrouve quantité de photographies des prises de vue opérées durant le tournage de réalisations comme : La symphonie d'automne, La porte des malvenus et Les gens de Rochebrune. Les gens de Rochebrune dont il reste aujourd'hui un extrait vidéo. Cet envers du décor montre aussi avec quelle passion l'ancien cameraman de FR3 Limoges, qui eut même l'occasion de participer à l'émission de Vincent PERROT 30° à l'ombre, réussissait avec des moyens comptés à mettre en scène des acteurs souvent débutants que l'on a ensuite retrouvés dans d'autres réalisations. Avec Claude SARLAT disparu en 2007, c'est un fervent partisan de la mémoire locale que le Périgord a perdu en juillet 2007 !

    La Douze, 27 mai : Pénétrons dans l'envers du décor de Claude Sarlat

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  • Si vous venez nous rendre visite à la Salle des Fêtes de La Douze le 27 mai prochain, vous aurez bien entendu la possibilité de découvrir nos dernières publications dont Magda, la chienne du Troisième Reich et Parfum de diable de Edouard DUF, et quelques autres ouvrages mais aussi trois d'entre eux dont il nous arrive assez souvent de parler ici. Parce qu'ils évoquent un Périgord et une région où il est pourtant extrêmement difficile de s'imposer. Trois célébrités locales ci-dessous.

    Claude Sarlat   A propos du salon de La Douze...A propos du salon de La Douze...

    Max MARCHAPS, pourtant fils de l'ancien maire de Mareuil-sur-Belle André MARCHAPS, avait pensé lancer son projet de création de société dans les laminés plastiques, la SELP, dans de bien meilleures conditions que celles dont il a finalement bénéficié en 1962. Privé du soutien de sa propre municipalité de Mareuil, il n'aura d'autre solution que celle de procéder lui-même à certains travaux après une recherche de terrain qui lui avait déjà posé beaucoup de problèmes. Au point qu'il avait même envisagé bâtir son usine sur un terrain éloigné. C'est dire !

    MAX... UNE ODYSSEE FANTASTIQUE... Max MARCHAPS, ISBN n° 978-2-952411-79-0

    Ainsi en est-il également de l'ancien cinéaste Claude SARLAT disparu en 2007 et que le Périgord a complètement oublié. Pourtant que de films et que d'évocations régionales à mettre au crédit de cet homme qui avait su, après une carrière de caméraman au sein de l'ORTF et de FR 3, se tourner vers une réalisation cinématographique locale en s'impliquant dans le tournage de films comme La porte des mal venus ou Les gens de Rochebrune ! Ne disait-on pas de lui qu'il était la lampe qui faisait reculer l'ombre et jaillir la lumière ? La lumière, il la fera jaillir au cours de réalisations qui auraient pu séduire la télévision comme ses toutes premières prises de A chacun son linceul, une évocation du Périgord de 1914 au moment de l'entrée en guerre de notre pays.

    L'ENVERS DU DECOR DE CLAUDE SARLAT, M-F. MESPOULEDE, ISBN n° 978-2-918296-13-3

    Des trois, c'est encore Robert SUDEY qui aura le plus bénéficié d'appuis locaux. Dans son ouvrage d'ancien maquisard dans un maquis près de Sorges, il raconte comment, issu du monde rural, il avait pu tirer parti de ses origines paysannes parce qu'il communiquait assez facilement en patois et qu'il connaissait parfaitement les travaux de la ferme. Sans doute aussi les temps étaient-ils différents, MARCHAPS et SARLAT n'ayant pas eu pour leurs activités à s'opposer aux nazis et à l'armée allemande.

    MA GUERRE A MOI... , Robert SUDEY, ISBN n° 978-2-918296-23-2

     

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  • Cétait le seizième homme du quinze de France !

    Cétait le seizième homme du quinze de France !Passionné d'ovalie, le "Allez les petits" du seizième homme du Quinze de France est resté dans toutes les mémoires, au point de servir incontestablement le sport qu'il adulait. Il faut dire que le Gersois Roger COUDERC, commentateur et, parfois, gentiment chauvin, que sa fille trouvait plein de vie et d'envies, appartient comme quelques autres à une race de seigneurs qui savaient tout faire. Avec sa voix rocailleuse et chaleureuse du Sud-Ouest, qu'il s'agisse de rugby et de catch, qu'il ait été animateur ou créateur de concepts comme STADE 2 qu'il créera pour FRANCE 2 avec son ami Robert CHAPATTE, il a indiscutablement laissé une trace en disparaissant. Un homme auquel il n'était pas inutile de rendre hommage et qui nous aura quittés trop vite en 1984 alors qu'il n'avait que 66 ans et qu'il avait encore tant de choses à faire ! Il repose à Mauvezin dans le Gers, sur la route d’Auch, dans son Sud-Ouest

    Ce portrait hommage que nous avions mis en ligne fin 2009 sur Google en concevant un "Knol" se devait de trouver tout à fait naturellement sa place au sein de notre galerie des aînés émérites créée lors de la conception de notre nouveau site chez Eklablog.

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